Chez Larze – Col des Planches – La Crevasse – Col du Tronc boucle
Jusqu’à la veille de ce 28 octobre, le temps maussade et pluvieux ne laissait rien présager de bon. La sortie prévue au Prabé ne pouvait malheureusement pas avoir lieu, trop de pluie et de neige, mais Françoise Favre, notre cheffe de course, n’abandonne pas. Elle va nous emmener à la découverte du Col des Planches reliant Martigny au Val de Bagnes, et des magnifiques étendues de mélèzes flamboyants sur cette colline.
Après arrêt au relais de Martigny pour covoiturage, notre troupe de 12 est accueillie avec café et chocolat sous un soleil radieux, près de Chez Larze, à la sortie de Chemin Dessus sur les hauts de Martigny. De là, nous sommes montés vers les pâturages du Col des Planches et nous avons commencé notre ascension vers la Crevasse (1806m). Dans toutes les directions, de multiples sommets enneigés se révèlent au fur et à mesure, avec en particulier le Pierre Avoi bien mis en valeur entre les mélèzes. Heureusement pas de neige sous nos pieds, sauf un peu avant le sommet de la Crevasse, qui n’en n’est pas une, mais qui offre un panorama fantastique à 360 degrés. On s’est posé au soleil, face au Catogne, pour le picnic.
Retour via le Col du Tronc, puis petit arrêt à la buvette de l’alpage du Col des Planches qui, belle surprise, était ouverte. Nous avons pu y acheter du fromage et prendre le café sur la terrasse en admirant le Vélan. Mais déjà le soleil disparait derrière les mélèzes, et il est temps de repartir. Dernier stop face à une belle pierre a cupules, petite merveille naturelle dont les usages préhistoriques restent mystérieux.
Merci Françoise pour ce chouette parcours pleins de couleurs automnales et panoramas à couper le souffle, on y reviendra souvent explorer la multitude de sentiers sur cette colline !
Valérie
Sur le sentier du Loup avec les championnes du Salentin
Le départ de notre boucle commence au camping de Van d’en Haut. Très vite, on s’enfonce sur le sentier du Loup dans une forêt dense et mystérieuse. Le silence y est presque lourd… On se sent observés, seuls au milieu des arbres. Quelques tirs de chasse au loin, des traces fraîches, des crottes et des caméras de surveillance : le loup est bien là, discret mais présent.
Le sentier devient plus raide et plus sauvage, peu frequenté par les randonneurs du dimanche. Après environ 1 200 mètres de dénivelé, nous atteignons le col de Jorat, où nous savourons notre pique-nique face au lac de Salanfe. Les teintes dorées de l’automne enveloppent les montagnes, et quelques rayons de soleil viennent couronner cette ascension magique. Une descente paisible nous ramène à la vallée, le cœur encore plein d’émotion et de beauté brute.
Bravo aux championnes du Salentin !
Le Prabé 7 octobre 2025
Une vraie randonnée automnale : un peu frais le matin et à l’ombre, puis au soleil nous avons rapidement enlevé des couches. Un début tout en douceur, le long du bisse de Savièse. Puis on commence à monter et comme l’ont très bien dit les cheffes de courses on ne monte qu’une fois jusqu’en haut. Tantôt dans la forêt, avec un parterre doux surplombé de magnifiques conifères et le début de changement de couleurs de feuillus qui s’illuminent dès que la lumière du soleil les atteint, tantôt sur la crête rocheuse, nous sommes ravis et reconnaissants d’avoir la chance d’observer ces paysages majestueux. Nous avons pique-niqué autour de la croix avec la vue à 360°, avec en face de nous le Cervin et la dent Blanche au fond, toute la plaine du Rhône en bas, et derrière nous, la route du Sanetsch, la quille du Diable et même le restaurant Botta. Grâce aux cheffes de courses prévoyantes nous avons même profité d’un café ou d’un thé après le repas. La descente s’est faite dans la bonne humeur et les fous rires. Clou de la journée : un gypaète barbu nous a fait la grâce de sa présence. Nous avons pu l’observer de loin d’abord puis de plus en plus près jusqu’à ce qu’il vienne nous survoler. Quel émerveillement ! C’était ma première course avec le CAS et j’ai adoré, notamment l’ambiance joyeuse, détendue et bienveillante.
Deborah
Annulé pour cause de pluie
En cette fin de saison estivale, Francine, accompagnée de son binôme Anne-Béatrice, avait prévu une sortie au Jenigrat pour les plus aguerris et au Jegihorn les 2 jours pour Nicoline et moi. Malheureusement, nous avons dû avoir recours au plan B pour cause de météo instable. Samedi, nous avons donc fait 3 cordées et avons eu le plaisir d’évoluer dans les longues voies du tunnel des Agites. Parfait timing avec le début de la pluie dès notre arrivée à la voiture. Dimanche, nous étions toujours motivés à faire une longue voie sur le Jenihorn. Or, la météo s’étant dégradée durant la nuit et dû à la probable neige là-haut, nous avons d’abord dégusté un thé chez Francine ainsi que pains au chocolat et macarons offerts par Violaine et Pierre le temps que le tout sèche. Avec son optimisme communicatif, Francine nous a suggéré un plan C : longues voies dans le secteur des Trappistes. Somme toute, un excellent week-end d’escalade. Comme quoi l’optimisme c’est de voir la vie à travers un rayon de soleil… et ben on en a trouvé du soleil !
Mélanie
A slab of Chéserys
Le samedi 6 septembre, une belle équipe de 6 composée de Chantal, Nathalie, Gérard, Tom et gérés par leurs chefs de course, Pierre et Violaine est partie à l’attaque des dalles des Chéserys. Nous étions les premiers sur place, mis à part le gardien de la falaise, un impressionnant bouquetin qui nous a accueillis. Il n’était pas très utile pour nous indiquer le départ des voies mais on n’a pas hésité à faire une première montée en mixant des longueurs de plusieurs lignes. Une deuxième montée était plus fidèle au topo et les fabuleux voies Un père noël et Désert de Samba ont été parcourues avec des superbes longueurs en 5 et 6A. Le chaleur nous a donné soif et un rapide descente nous a amenés à l’apéro au Buet pour terminer cette belle journée, entourés par les magnifiques vues des sommets du massif du Mont Blanc. Un grand merci aux chefs pour leur encadrement et transport ;)
J'étais tout sauf convaincu qu'on arriverait à partir à cette course. Ça faisait quelques jours qu’on surveillait la météo, et il y avait de forts risques de précipitations. Mais Violaine y croyait, alors on est allé voir ce que ça pourrait donner. On part quand même une heure plus tard que prévu, parce que les précipitations s'étaient un peu déplacées. On part aussi à 6 et non à 8 (2 personnes se sont découragées au vu de la météo).
Arrivée au parking de l'Hospitalet vers 9h30, puis une petite marche d'approche entre les rhododendrons et les myrtilles. On croise un autre groupe qui décide de ne pas tenter les voies de grimpe, mais de partir directement sur l’arrête. Pas encourageant…
On arrive finalement au pied de la voie, et ça ne semble pas si mal malgré le brouillard. Violaine part en tête avec Marc. Nicoline mène la deuxième cordée avec Juliette. Et je suis avec Pierre. Je pars en dernier et j'ai bien froid. Pas trop envie de rentrer pieds nus dans mes chaussons ! Bonne surprise, ça tient quand même très bien sur ce rocher. Violaine trouve un relai en plus sur L1, c'est-à-dire qu’on pourrait couper cette longueur de 45 mètres en deux. Et probablement, ça permettrait de partir avec une corde de 30 mètres (et non de 50 mètres, comme nous), à tester.
Après ces quatre longueurs et une petite marche en corde courte, on arrive sur l'arrête proprement dit. Beaucoup de plaisir, j’ai pas vu le temps passer. Le soleil arrive gentiment. Le vent aussi, et on est content d’avoir bien pris des habits. Marc n'avait jamais fait aussi long sur une arête, et c'est une belle découverte pour lui, quoique exigeante.
Après une dernière longueur de grimpe à ne pas négliger, on arrive finalement au sommet. On traîne pas, parce qu’on a été passablement lents jusqu'ici. On redescend par les champs et les pâturages jusqu'à la voiture (arrivée au parking 18h).
Un grand grand merci à Violaine et Pierre d’avoir organisé et mené cette belle course!!
Une première à Chaussy !
Nous partons pour deux jours entre chefs de course, avec l’objectif de nous perfectionner aux côtés de Quentin et Adrien, nos deux experts qui n’ont décidément pas fini de nous surprendre. Mon idée un peu folle : gravir le Gross Diamantstock le deuxième jour.
D’un pas alerte, nous entamons la montée vers la Bächlitalhütte. Peut-être est-ce l’enthousiasme qui nous pousse à marcher si vite ? Toujours est-il que nous atteignons la cabane bien plus tôt que prévu — et ce n’est pas pour nous déplaire, car ça nous laisse le temps de savourer les délicieux gâteaux maison.
L’après-midi est en partie consacré à tester l’adhérence de nos « grosses » sur les dalles de granite : verdict, ça tient plutôt bien ! En revanche, les choses se corsent vers le haut, où les voies se redressent et nous obligent à enfiler les chaussons pour affronter le 5b-5c local, des passages bien piquans. Quelques exercices techniques viennent compléter cette belle journée. Et pour finir en beauté : baignade dans le lac pour la plupart d’entre nous, avec observation attentive de l’évolution des têtards — chacun a désormais son petit nom !
À l’heure de l’apéro, Quentin et Adrien scrutent les prévisions météo pour le lendemain. Malheureusement, la tendance s’est dégradée : les risques d’orage sont nombreux, et surtout, ils sont annoncés plus tôt que prévu. Après un repas fabuleux servi par la gardienne et ses adorables aides, Quentin nous propose une analyse de la situation à l’aide de la méthode 3x3. Jusqu’ici, je l’associais plutôt aux sorties hivernales, mais son application à notre projet est intéressante.
Au terme de nos discussions, le consensus penche clairement vers un plan B. Nous décidons toutefois de remettre la décision finale au petit déjeuner, dans l’espoir que les cellules orageuses se décalent un peu. Mais le lendemain matin, autour de nos tartines, il faut se rendre à l’évidence : les conditions sont trop incertaines, surtout au vu de la taille du groupe et de l’exposition de l’arête.
Nous mettons donc le cap sur un sommet plus modeste, l’Alplistock. L’escalade y est très agréable, et nous profitons à fond des conseils de nos deux guides. Car manier la corde efficacement, sans jamais sacrifier la sécurité, est un véritable défi ! Nous gardons un œil sur le ciel tout au long de la journée, à l’affût des orages annoncés… qui finiront par nous épargner — à l’exception d’une cellule sournoise, qui réussira à nous arroser pendant dix petites minutes.
Un très beau week-end dans une région splendide. Une chose est sûre : nous reviendrons gravir ce Gross Diamantstock !
Merci à toute la sympathique équipe des CDC : Anne, Violaine, Pierre, Alex, Adrien M., et nos deux super pros, Quentin et Adrien.
Zinalrothorn (4221 m) – Une aventure en deux jours par la voie normale
Deux jours pour aller tutoyer le Zinalrothorn par la voie normale, ça commence dès la sortie du train à Zermatt… par un accident improbable. Le piolet d'Adrien, notre aspi qu’on ne connaissait pas encore, percute le tibia de Sébastien notre guide juste avant l'arrêt du train. Résultat : direction les sutures pour Sébastien avant même de mettre un pied sur le sentier. Pas la mise en route rêvée, mais l’ambiance reste bonne. On attaque la montée vers la cabane Rothornhutte sous un soleil très généreux ! En arrivant, spectacle promis par l’office du tourisme : un gipaète plane juste sous nos pieds comme s’il attendait notre venue. On dépose les sacs, on profite de l'apéro au soleil, avec notamment un Caprice des Dieux porté depuis la vallée.
Le lendemain, départ à 4h00. L’approche se fait à la frontale dans une ambiance calme et concentrée. Après avoir mis les crampons, une progression agréable sur une arête enneigée nous mène à un couloir bien dessiné. Les teintes du lever du jour, puis celles du lever de soleil, offrent un spectacle splendide sur les 4000 du Valais. Lorsque nous basculons en face Nord, nous devons franchir une dalle un peu verglacée, délicate à négocier. Et dès ce moment, les cordées croisées en descente nous donnent presque l’impression d’être en décalage horaire, mais on continue, motivés par le ciel bleu et les conditions excellentes. Longue, très longue journée, mais chaque pas vaut la peine : l’arête, les passages aériens, la vue sur les sommets alentours… Tout est là. Un groupe au top, un guide et un aspi parfaits (malgré le coup de piolet initial :-)), et la satisfaction d’être allés au bout. À l’arrivée à Zermatt, la fatigue est bien réelle, mais nos cœurs sont pleins. Une belle aventure partagée par un groupe uni et joyeux.
Nicoline, Valérie, Emilie, Anne, Gérard et Alex
Superbe weekend prolongé au Weissmies en excellente compagnie : Nicolas, Renaud, Valérie, Florence, Pierre (chef de course adjoint) et Violaine (cheffe de course), pour commencer le mois d’août en beauté.
Depuis Saas Almagell, la marche d’approche démarre fort avec trois ponts suspendus et une sympathique rencontre avec les moutons de la région, reconnaissables à leurs longues oreilles tombantes. Après un pique-nique à l’Almagellerhütte, nous profitons de l’après-midi pour grimper de belles grandes voies sur les Dri Horlini, situées à seulement quelques minutes de la cabane.
Le lendemain, le temps se gâte : neige et pluie toute la matinée. La traversée des Dri Horlini ne se fera donc malheureusement pas. Nous en profitons pour réviser les techniques de mouflage, puis passons le temps avec une partie de Monopoly version ‘Les cabanes du CAS’. Valérie domine la partie : elle rafle presque toutes les cabanes, construit des hôtels, et finit par nous mener tous à la faillite ! Heureusement, le ciel se dégage, les rochers sèchent rapidement, et nous repartons pour une deuxième session de grandes voies sur les Dri Horlini.
Troisième jour: réveil à 3h30 pour une ascension du Weissmies par l’arête Rotgrat. À l’aube, nous grimpons un couloir raide avant de rejoindre le fil de l’arête. La plupart des cordées passant par la voie normale, nous étions quasiment seuls sur cette arête rocheuse - un vrai plaisir! Nous poursuivons ensuite sur la pente de neige menant au sommet du Weissmies (4017 m) dans des conditions idéales : ciel dégagé, peu de vent, et panorama à couper le souffle sur les 4000m aux alentours. La descente par le spectaculaire Triftgletscher, avec ses séracs et crevasses impressionnantes, nous conduit jusqu’à Hohsaas. La course se termine autour d’un repas bien mérité au restaurant de la cabane - puis descente en télécabine avant d'être récupérés en voiture par Pierre qui s’était gentiment proposé de chercher la voiture un peu plus tôt.
Un grand merci à Violaine pour toute l’organisation et la gestion de cette course ainsi que la bonne ambiance au cours de ces trois jours.
Florence
Merciiiii vraiment pour cette magnifique journée, merci à tous pour la bonne compagnie. Nabia
Une journée exceptionnelle !!! Pascale
Une journée innoubliable avec une super équipe. Sylvia
Merci à tous pour votre agréable compagnie. Il y a longtemps que je souhaitais monter aux Dents de Morcles et je suis ravie de l’avoir fait avec vous. Une grand merci aux deux cheffes qui ont si bien pris soin de nous et nous ont aidé dans les passages difficiles. Brigitte
Après un rendez-vous à la gare de Saint-Triphon, nous nous retrouvons un peu trop en avance aux installations de Télé-Marécottes, ce qui nous laisse le temps de prendre un café-thé. Les bennes démarrent en retard, et nous ne sommes pas rapides pour la montée, qui est assez raide, mais nous finissons quand même par nous encorder au col de la Golette.
L’arête commence doucement, un peu de corde courte, puis quelques passages de grimpe. Violaine escalade un gendarme sans voir qu’une vire côté Martigny nous en aurait dispensé – erreur d’itinéraire qui nous fait aussi prendre du retard. Mais l’itinéraire est joli, et les cordées apprennent à s’assurer petit à petit. Nous arrivons à la première désescalade.
La cordée de Pierre passe devant pour aller installer le Clocher en moulinette (une magnifique fissure en 4C, esthétique mais qui nous fait encore perdre du temps), tandis que les deux autres prennent une petite pause. Tout le monde finira par grimper ce Clocher en réussissant à enchaîner quelques mouvements plus techniques.
Nous nous ré-encordons et arrivons au Rasoir, qui est délicat : relai malcommode, moulinage ou désescalade pas si facile, parce qu’il faut réussir à rester sur le fil. Cela prend du temps, mais tout se déroule en sécurité, tandis que les nuages, qui se faisaient menaçants quand nous grimpions le Clocher, s’estompent petit à petit.
Tout le monde refait – encore une fois ! – sa réserve et c’est reparti de plus belle. L’arête devient plus aérienne, c’est l’occasion de poser de nombreuses protections pour être sûrs que les trois cordées progressent et s’assurent correctement alors qu’elles tirent des micro-longueurs. Un système de vires côté Martigny nous permet d’arriver à la dernière partie de l’arête, encore très aérienne.
Enfin, on rejoint le sentier qui accède au sommet. Nous avons vraiment dépassé l’horaire imparti : les petites erreurs d’itinéraire, l’inoubliable Clocher, la nécessité de beaucoup s’assurer pour des cordées pas encore expérimentées, tout cela prend du temps ! Nous devons donc descendre par le vallon d’Emaney.
Le début de la descente est magnifique : de l’arête on plonge dans un vallon sauvage peuplé de bouquetins et de marmottes, et nous zigzaguons à côté du ruisseau, dans lequel Emily et Pierre feront une petite baignade. Arrivé à l’alpage, l’équipe est bien fatiguée : mais il reste encore près de 5km et de 750 mètres de dénivelé…
Après une courte pause, chacun ravale sa torpeur : nous marchons tant bien que mal jusqu’au parking, et c’est long, mais long ! La prochaine fois, il faudra demander l’autorisation de monter la voiture aux installations… L’équipe demeure cependant motivée jusqu’au bout, et quel bout ! Nous atteignons la voiture à 21 heures : 12 heures de course !
L’odeur des chaussures dans la voiture n’a pas non plus eu raison de la bonne humeur des participantes qui ne rêvent pourtant que d’une bonne douche et d’un repos bien mérité.
Bravo à toutes pour votre patience malgré un timing qui s’est étiré en longueur ! Bravo tout particulièrement à Emilie qui, pour sa première expérience en tant que leader de cordée, s’en est tirée comme une chef !
Semaine d’été dans les Bernoises « Accueillir l’inattendu » … tel sera notre mantra!
Jour 1 – Lundi : en route vers les hauteurs Nous prenons la route ce lundi matin pour rejoindre les Alpes bernoises, impatients de passer cinq jours dans un décor grandiose et en bonne compagnie. Notre première étape : le parking de l’hôtel Wetterhorn, où nous laissons les voitures. De là, un bus nous conduit au départ du sentier qui mène à la Glecksteinhütte, notre refuge pour les deux premières nuits. La montée est superbe. Le sentier, étroit mais bien tracé, serpente dans un décor alpin sauvage. Quentin donne le ton « si vous tombez il faut se mettre en boule ! » Arrivés à la cabane, nous prenons juste le temps de nous installer rapidement avant de repartir pour une courte course sur une jolie arête, juste en contrebas, qui s’appelle l’arête des bouquetins. Une belle entrée en matière : aérienne, technique sans excès, parfaite pour se remettre dans le rythme de l’alpinisme. La semaine commence bien. La météo, elle, semble plus capricieuse et c’est la pluie qui nous pousse à rejoindre juste à temps la cabane.
Jour 2 – Mardi : lever matinal et frissons sur le glacier Petit déjeuner à 3h, avalé dans un demi-silence encore endormi puis nous quittons la cabane en direction du Rosenhorn. La course commence par une descente sur un sentier étroit et technique, où chaque pas demande toute notre attention. Nous entamons ensuite la remontée vers le glacier. Peu à peu, la nuit cède la place à l’aube. Le ciel s’illumine doucement, révélant les sommets dans des teintes magnifiques. Mais les choses se gâtent rapidement : de gros nuages s’invitent, les premiers éclairs zèbrent le ciel. Le tonnerre gronde. L’orage est sur nous. Les cheveux se dressent sous les casques – au sens propre. Quentin, réactif, repère une cavité sous une corniche. Nous nous y abritons bien serrés. Heureusement, l’orage s’éloigne et nous reprenons l’ascension, entre neige et rocher, et atteignons finalement le sommet du Rosenhorn, où nous savourons un pique-nique bien mérité. La descente s’effectue par un autre itinéraire, avec une série de rappels. En fin d’après-midi, nous retrouvons la cabane, fatigués, mais heureux.
Jour 3 – Mercredi : longue traversée et météo incertaine Nouvelle journée, nouveau départ très matinal. La météo est incertaine et nous devons rallier la Dossenhütte par un long itinéraire. Nous commençons par la Willsgrätli, une belle arête entre gneiss et calcaire qui nous mène sous le Wetterhorn. Là, nous choisissons de ne pas monter au sommet pour gagner du temps et tenter d’assurer la journée avant les orages annoncés. Nous poursuivons donc notre route sur les glaciers, puis en direction du Tossen, avant de suivre une arête jusqu’à notre nouveau refuge du soir, la Dossenhütte.
Jour 4 – Jeudi : retour en vallée, plan B à Grindelwald La journée débute par une longue descente vers Rosenlaui. Le sentier est raide et exigeant dès les premiers pas – une vraie remise en jambe. Mais la météo ne s’arrange pas. Notre projet initial (l’ascension du Rotstock avant de rejoindre la cabane du Mönch) tombe à l’eau – au sens propre. Direction Grindelwald, où nous faisons le point dans un café chaleureux. Le plan B se dessine : grimpe à Gletscherschlucht, une petite falaise du coin. Nous passons l’après-midi à laisser filer les nuages en jouant avec nos grosses chaussures sur le rocher parfois encore un peu humide. En fin de journée, nous prenons l’avant-dernier train pour le Jungfraujoch, cette gare irréelle perchée au coeur des Alpes. Nous arrivons juste à temps pour le souper à la cabane du Mönch. Le soir, c’est lecture de météo, les nouvelles sont mitigées, mais une fenêtre s’annonce le lendemain matin.
Jour 5 – Vendredi : l’hiver en juillet… et une dernière arête surprise Le lendemain matin, le réveil est plus tardif que d’habitude. Il neige. Il vente. Le Mönch restera dans les nuages. Nous redescendons en plaine au milieu des touristes qui eux espèrent entrevoir le glacier d’Aletsch, mais c’est l’hiver, et la montagne a fermé les rideaux. Nous prenons la route du Simmental. C’est finalement sur l’arête du Stockhorn (BE) que nous userons nos semelles. Une jolie dernière arête : “Chumm u lueg”, pour ceux qui comprennent. Une invitation parfaite pour conclure. Ces Alpes bernoises ont été généreuses avec nous. J’en garde : de très belles images plein la tête, la recherche d’équilibre sur les rochers, la marche sur la neige des glaciers, les traversées plus ou moins humides – et parfois franchement épiques – des cours d’eau, les différentes variantes de rösti, et surtout… des partages avec une équipe très chouette. Un merci sincère à tous les participants : Violaine, Nicoline, Renaud, Bertrand, Stéphanie, et surtout Francine tellement impliquée dans ces semaines d’été, et surtout Quentin, notre guide aux petits oignons.
Anne-Béatrice
Récit 21-22.06 : cours technique glacier et rocher
C’est par un samedi matin dans les environs de 8h30 au parking du Lac de Moiry que les participants du CAS Chaussyet d’Argentine se sont retrouvés pour la formation de base :« cours technique glacier et rocher ».
Le premier groupe, accompagné de Fabien et Jonas, nos deux guides et d'Alexandre, chef de course à Chaussy
Après une petite randonnée, nous nous retrouvons pour nous questionner sur l’intérêt de mettre ou non des crampons sur un glacier, le besoin d’être encordé ou non.
Jonas nous incite ainsi à réfléchir et à nous poser les bonnes questions, par nous-mêmes et à réfléchir. Heureusement, se poser des questions est une capacité intellectuelle que je possède !
C’est donc en grosses chaussures, sans crampons, en baudrier et sans corde, mais avec le piolet dans la main ou fourré derrière le sac à dos, (technique d’apprentissage à maîtriser).
Nous marchons en direction du « moulin ». Je découvre ce mot à l’instant via mon acolyte et selon Wikipedia, un moulin est « un puits taillé par les eaux de fonte et eaux de pluie ».
Bref, à ce moment-là, nous nous séparons en deux groupes. Le premier apprend ou fait un refresh de la technique de la réserve de corde. Avec un double nœud de pêcheur, pas besoin de mousqueton.
Le deuxième groupe part marcher en crampons et apprend à « casser les chevilles ». Nous nous entrainons à monter et descendre sur la pointe des crampons, à faire des traversées.
Entre temps le groupe d’Yves et Francine nous rejoignent pour être au complet. Quelqu’un a eu un petit souci de géo-localisation en cherchant l’accès le plus rapide du glacier de Moiry, c’est-à-dire les haudères ! Mais tout va bien, ils nous ont vite rattrapé. ;)
2ème session d’exercice : Jonas fait une démonstration du mouflage. Mon seul regret est de n’avoir pas pris le temps pour décortiquer chaque mouvement. Mais le timing est serré, des risques d’orage sont potentiellement prévus en fin d’après-midi. Nous apprenons ainsi à faire une « boîte aux lettres ». C’est le principal à savoir faire.
Pour être un brin réaliste, c’est donc sous le poids d’un gaillard d’une septentaine de kilos, je dois apprendre les premiers réflexes : m’ancrer rapidement dans la neige, s’il venait à chuter dans une crevasse. Ainsi, je me mets à creuseravec mon piolet, les hanches presque lacérées par mon baudrier et la tension de la corde. Une petite fente pour laisser passer la sangle, un mousqueton. Par erreur, je suis trop éloignée de ma corde, je dois donc rajouter une deuxième sangle, et accrocher le prussik rattaché à un mousqueton. Ainsi, je peux me délester du poids qui est en tension sur la corde et trouver mon téléphone pour appeler la rega au 144.
Le deuxième groupe s’entraîne à la remontée sur corde avec un piolet, ou deux piolets. Pour se mettre en jambe, connaître certains mouvements et avoir envie de faire de la cascade de la glace cet hiver dans des coins sauvages.
Il est temps de remonter à la cabane avant l’arrivée du mauvais temps. Les changements de température se font sentir, une fois le pied sur le caillou.
Une petite pause (une bonne tarte à la myrtille et un sirop abricot, pour moi) et on reprend avec des exercices. Un premier groupe apprend ou révise les nœuds d’amarre, en mode oreille de Mickey ou sur le mousqueton, puis le prussik et le machard et le nœud secret de Jonas. Le deuxième groupe fera différentes techniques de rappel (je crois).
Allez, il est l’heure de s’installer dans cette cabane et de prendre possession des lieux. Une fois installé, chacun vaque à ses occupations avant le souper.
Je m’installe au fond du réfectoire et sors le mémory des cabanes Suisses avec mon bien-aimé. Une dispute conjugale s’en suit : je veux garder uniquement les cartes de cabane. Puis, nos acolytes de cordées interviennent pour prendre positionn: « Mais oui gardons les crocs, les marmottes, les fondues dans le jacuzzi (ça doit être sympa !). Au final, toutes les cartes du memory seront mises sur la table. C’est donc une partie de memory complexe et animée, qui nous attend.
Apres un duel serré entre Raphael et Camille, et l’œil macchiavélique de Pinto (qui refuse de jouer mais observeintelligemment chaque détail à quelques mètres, et donne ainsitoutes les bonnes réponses à notre neurobiologiste en herbe), Camille gagne ainsi la partie de ce memory.
C’est l’heure du souper ! C’est donc dans un brouhaha de réfectoire de 96 personnes, probablement, que nous discutons de tout et de rien.
Les rumeurs circulent rapidement : le petit-déjeuner pour notre groupe est annoncé à 4h15 pour un départ à 5h ! Je tombe de ma chaise et me prépare psychologiquement au réveil matinal. Vais-je donc dormir avec mon baudrier, le mettre sur le sac ou dans le sac ?
Après une réorganisation d’un lestage dans les petites caissettes de la cabane, une discussion avec Monsieur Brand junior et senior, je vais au lit, appréhendant cette nuit dans un dortoir. Ma fois !
A 4h, le dortoir commence à s’activer. Raphael propose gentiment d’allumer la lumière vu que tout le monde est réveillé (alors que mon réveil était à 4h05, je dis ça je dis rien).
Il est l’heure de se dépêcher. J’avais pourtant préparé mon sac mais je réfléchis une dernière fois à la nourriture à avoir, pour être sûre de ne manquer de rien. Triage de noix : je reprends mon paquet de noix dans la caissette. Le groupe est prêt et m’attend dehors. Je cours les rattraper.
Nous sommes derrière : Raphael et moi. Francine ferme la marche et supporte le couple que nous sommes. Elle tolère même ma prise de photos en plus de ma lenteur.
Les lueurs de l’aube sont juste magnifiqmas. C’est vrai que ça me donne envie de m’arrêter pour les admirer. C’est la seule chose que je peux reproche à l’alpinisme : ne pas prendre le temps. Et pourtant, c’est normal de ne pas aller sur un glacier l’après-midi car il faut prendre en considération les risques plus élevés. Cela fait partie du jeu : il faut se lever le matin et avancer. La seule différence avec la randonnée seule, c’est que je n’ai pas la pression du groupe où de celle que je me mets.
C’est ainsi qu’après une heure et demie de marche, nous arrivons au col du Pigne.
C’est à ce moment là que nous mettons baudrier et nous encordons avec notre partenaire de cordée. 8m nous sépare ainsi, Raphael me propose de prendre le lead.
Cela fait plusieurs années que j’ai commencé la grimpe. J’adore le caillou mais je grimpe en second. Je réfléchis au fait que je suis plus légère que lourde. Est-ce que vraimentj’arriverai à retenir sa chute en toute sécurité ? Est si je chutais ?
Pour la première fois, j’oublie et je me sens en confiance de crapahuter en grosses chaussures sans voir la code défiler devant moi. Quelle satisfaction de prendre le lead !
Bon, derrière moi, je dois encore réfléchir à ma manière de communiquer. En corde courte, « suis-moi ». Si je ne suis pas sûre, « reste là ». Viens quand je t’ai dit de venir et pas avant.
Les ordres sont militaires et il n’y a pas besoin de sur-communiquer en montagne. Juste l’essentiel.
Alexandre, nous met quelques relais où il s’agit de faire le demi nœud d’amarre pour assurer le second.
Le caillou est joli et se parcourt en crampons : il reste encore des névés. D’ailleurs, mon pied n’a pas été bien placé dans un névé et je chute dans la neige trop molle. Mais tout va bien, pas de blessures.
Nous sommes bientôt au sommet et nous décidons de changer de cordée. Raphael passe devant pour les quelques dizaines de mètres.
Au sommet, c’est le moment de se poser. Je peux donc manger ma viande séchée et quelques darvida, tout et écouter l’histoire de Milly, un chat qui a survécu à l’abandon et aux multiplesmaladies héritées, dont Fabien prend soin.
Il est temps de redescendre pour un bout, toujours encordés. Nous faisons un stop pour enlever nos crampons et s’essayer aux glissades et rattrapages, avec notre partenaire de cordée, puis seul.
Nous changeons nos cordées et tentons de réfléchir à combien se mettre sur une corde de 30m ou sur 40m. On raboute deux cordes et on fait une déviation et nous voilà à six dans la cordée. A ce moment-là, je suis trop fatiguée pour comprendre les calculs du sens du métrage de corde. Je sais juste qu’il faut minimum 8m entre chaque personne.
J’ai Raphael devant moi et ChantalE derrière. Chantale me demande de ne pas trop la tirer en allant trop vite. Il s’agit donc de freiner la vitesse de Raphael en ralentissant mon pas afin de lui faire comprendre, tout en gardant la corde tendue un minimum si Chantale venait à glisser.
Après cet exercice de coordination et de synergie, nous arrivons sur le caillou. Nous enlevons crampons, baudriers. Et hop, nous sommes déjà à la cabane sur les environs de 12h.
Je ne me suis pas sentie stressée aujourd’hui. Le rythme était tranquille comme je l’apprécie et il n’y avait de ressenti qu’il faut vite y aller.
De mon côté, je n’ai pas de grandes ambitions d’alpiniste ou de 4000. J’ai plus envie de passer du temps dans la nature ou en montagne pour me déconnecter mais j’ai conscience que s’il s’agit de faire une grande course, le rythme n’est pas le même.
Une tarte aux abricots et un sirop de sureau : les bienfaits de la « civilisation » ou des petits plaisirs de la vie.
Redescendre, sans oublier mes bâtons. Le sentier se déroule sous nos grosses chaussures. La fatigue de mon corps se fait sentir. Mais je suis heureuse qu’il ait tenu bon. Pour récompense, il aura le droit à une bonne douche et une bonne nuit de sommeil.
Un dernier verre au barrage de Moiry pour conclure cette aventure de deux jours.
Il m’aura fallu traverser toute la Suisse, passer de la frontière Vaudois-Valaisanne, Valaisanne-Tessinoise, Tessinoise-Grisonnienne et même être en Italie pour terminer ce long récit !
Merci à vous pour votre patience, votre flexibilité et n’oubliez pas de prendre soin de vous et de faire ce qui vous rend heureux-heureuse.
Amicalement,
Aline Metry
Tour du Mont Chauffé le 17 juin 2025
Cette rando a lieu chez nos voisins français, depuis le val d’Abondance.
Nous sommes 12 personnes au départ pour un beau tour de 12 km, 1200 m de montée, idem de descente, 6h de marche.
Départ au parking de Chevenne, au-dessus de Chapelle d’Abondance. Montée au Chalet de la Raille, puis nous longeons la montagne sur le côté Sud jusqu’au col de la Plagne. On recherche un coin pour manger et ce sera finalement dans le hameau d’Ubine, où l’on trouve une belle grande table et bancs en bois derrière une ferme. Nous visitons la jolie église d’Ubine et repartons en direction du col en longeant la grande muraille du Mont Chauffé, très spectaculaire !
Nous arrivons vers les chalets de Mens et redescendons sur le parking de Chevenne.
Très belle journée au soleil, avec des participants ravis de se trouver dans ces paysages ressemblant aux Gastlosen.
Merci à Laurence, Françoise et Véronique (pour la reconnaissance) pour avoir menés le groupe dans cette belle région !
Nous nous donnons rendez-vous le plus tôt possible, pour grimper à la fraîche, au parking de la gare de Saint-Triphon, où nous nous répartissons en deux voitures. Arrivés au parking, nous réalisons une courte marche d’approche d’une quinzaine de minutes pour déboucher au pied de la voie, qui, par bonheur, n’est pas encore au soleil.
Nous formons quatre cordées, et, après un bref rappel des manips pour relier les points du relai et assurer le second, nous partons, les uns après les autres. Il y a un peu d’inertie avec l’effet de groupe mais chaque cordée prend le temps d’échanger sur ses pratiques. Les trois premières longueurs sont des 5b-5a avec quelques pas un peu grimpants, mais rien d’insurmontable. Nous serons seuls toute la journée, et en profitons pour grimper plaisir.
La suite de la voie est constituée d’une succession de dalles couchées plutôt faciles, mais c’est l’occasion pour ceux qui ont le moins l’habitude des longues voies de s’essayer en tête. Les nombreux pins confèrent au site une belle ambiance méditerranéenne, mais les sommets encore un peu enneigés derrière nous rappellent que nous sommes encore en Suisse.
La troisième partie de la voie ressemble davantage à une arête, avec des parties « sur le fil », des fissures, et quelques dièdres magnifiques. Nous arrivons à la fin des onze longueurs et profitons d’une pause pique-nique bien méritée, à l’ombre sous les pins.
Mais l’effort n’est pas terminé : il faut encore monter à pied sur un sentier bien raide, puis négocier quelques pas acrobatiques et descentes exposées (l’une d’entre elles a été protégée par une corde fixe). Tout le monde est très concentré dans ces couloirs glissant mais nous arrivons à bon port, avec une seule idée en tête : la bière ! Nous nous célébrons cette modeste mais sympathique longue voie sur une terrasse au bord du lac, où certains iront même se baigner.
Merci à tous pour cette belle journée !
Nous sommes enchantés quand notre guide, Luca Geiser, nous propose de prolonger ce week-end et de partir grimper dans le Piémont ; mais il se casse la main. Notre formation aurait pu être annulée, mais c’est mal connaître Francine, qui a plus d’un tour dans son sac, et qui nous trouve un autre guide au top, Jonas Nessi, avec un autre programme, tout aussi intéressant.
Le samedi s’annonce humide – il sera détrempé, et Francine ne pourra pas grimper avec nous, à cause d’une douleur à l’épaule. C’est Anne-Béatrice qui se charge alors de l’organisation. Toute la pluie qui tombe samedi matin ne suffira pas à démotiver l’équipe, décidément résolue à tout savoir sur la pose des protections.
Direction Champex donc, et nous nous abritons sous un couvert du camping pour faire de la théorie : autour d’un bon thé, Jonas nous présente les différents types de protections, de la manière de les mettre et de les enlever, nous parle des relais. La pluie faiblit, mais ne s’arrête jamais longtemps : qu’importe, nous partons grimper quand même, bien protégés sous nos gore-tex. Heureusement que Jonas nous installe des moulinettes (s’il avait fallu monter en tête sur une paroi détrempée, ç’aurait été une tout autre histoire !). Le but est de poser un maximum de protections, et nous nous prenons bien au jeu, essayant de mettre en application ce que nous avons vu juste avant. A la fin de l’après-midi, nous sommes bien trempés, mais très contents !
Après un séchage intensif, Jonas suggère de revenir le lendemain à Champex, avec le beau temps qui montre aussi progressivement le bout de son nez : les voies sont belles, bien protégeables, et il y a des spits ! Jenni nous propose de commencer la matinée par un cours de yoga, et quel bonheur de débuter ce deuxième jour par des étirements et des salutations au soleil !
La paroi n’est pas tout à fait sèche, mais par rapport à hier, il y a de l’amélioration dans l’air. Après avoir revu les rappels (avec et sans reverso), nous commençons à grimper. Nous montons en tête cette fois-ci, mais avec les spits aussi (ouf !), en posant toujours un maximum de coinceurs. Nous comprenons ainsi qu’il faut être dans une bonne position pour chercher – aussi sereinement que possible en dessus du point – la bonne taille, et afin de tester la protection. Notre compagnon de cordée va ensuite chercher le matériel disséminé dans les fissures (et, malgré quelques coinceurs drôlement bien coincés, nous n’abandonnons rien sur la paroi !). Nous réussissons tous à monter deux voies entières.
Dernier exercice de la journée : la chute sur friend ! Nous posons une protection pas très loin au-dessus d’un spit et nous nous entraînons d’abord à nous asseoir dans le baudrier, puis à chuter dessus très progressivement. Les enjeux ne sont tout de suite pas les mêmes, Nicoline en fait l’expérience (sans se faire mal !). Tout le monde réussit à faire confiance à son friend favori. Nous terminons ainsi la journée sous un ciel sans nuage. Merci à Jonas pour sa patience et son coaching ! Merci à Jenni pour le cours de yoga au top ! Merci à tous pour la bonne humeur !
Violaine pour Anne-Béatrice, Juliette, Nicoline, Pierre, Paul
Après quelques minutes de train jusqu’au rendez-vous à la gare de Montreux notre douzaine de randonneurs commence son ascension dans les gorges du Chauderon vers le petit village des Avants.
Le départ s’est fait sous quelques gouttes de pluie mais la chance était avec nous, la pluie a cessé et la montée s’est faite sous un ciel clément.
Après une petite pause café au premier pont, puis devant la Chappelle des Avants le groupe est reparti sous la houlette de notre chef de groupe vers le point de vue du Cubly.
Malgré la brume Montreux, Saint-Gingolph, Vevey et bien sûr le Léman étaient visibles et nous avons profité de cette petite clairière et des tables qui s’y trouvent pour nous restaurer de essentiellement de chocolat.
La descente s’est faite en slalomant dans la forêt jusqu’à notre point de départ.
Sylvie
Virée de Pâques à la vallée de Conche, plan CDEF
La neige a bien fondu à la vallée de Conche, Francine change les plans et nous organise une virée dans la région d’Arolla. Mais voilà qu’avant le weekend de Pâques c’est le déluge, des grandes quantités de neige tombent en Valais central, le danger d’avalanche prend l’ascenseur et la météo s’annonce capricieuse. C’est un vrai casse-tête pour Francine qui cherche toujours à proposer le mieux à ceux qu’elle accompagne.
Vendredi 18 avril, départ d’une petite équipe vraiment top à Ovronnaz. Nous étions 6, Pierre et ses drôles de dames, Francine, Violaine, Nicoline, Emilie et Stéphanie. Dès les 1ers mètres on comprenait que les centimètres de fraiches tombés la veille ne seraient pas poudreux, mais qu’importe, on était trop contents d’évoluer sur le domaine skiable désert, accompagnés du roucoulement des lagopèdes. Le soleil était présent, le panorama superbe, la bonne humeur au rendez-vous et même des petits œufs en chocolat assuraient notre ravitaillement au sommet des pistes. La descente n’était pas facile quel que soit le ski et le skieur, mais nous arrivions enchantés de notre sortie à la voiture.
Le soir Francine nous a tous accueillis chez elle, c’était hyper sympa. Elle nous a cuisiné de bons sucres lents pour nous préparer à la belle virée du lendemain.
Samedi 19 avril, nous sommes partis pour le Wildstrubel depuis la Gemmi. Le temps était magnifique. Nous ne cessions de nous extasier sur la beauté des paysages environnants. Beaucoup de neige étant tombée, les longues traversées étaient peu glissantes. La petite équipe soudée a atteint le sommet décoiffant, tant ventilé et découvert ce superbe panorama. Nous avons été agréablement surpris par la qualité de la neige à la descente et nous sommes bien fait plaisir. Arrivés à la Gemmi on a tous craqué pour une bonne assiette.
Ce fut une magnifique sortie, où les efforts ont été largement récompensés : vue incroyable, belle descente, ambiance excellente, bon repas et même un survol du gypaète au parking. Avec un tel programme, nous n’avons pas pu aller grimper et nous baigner en eau froide, comme initialement prévu. Qu’importe, comme on a pu le voir au travers de ces 2 premiers jours, il n’y a pas besoin de se tenir aux plans A et B pour que cela soit une réussite. Merci Francine pour toute cette organisation.
Jour 3
Aujourd’hui, ce n’est pas la motivation qui manque : nous sommes optimistes en regardant le radar, pensant que nous aurons le temps de grimper à Yvorne avant que le temps ne se dégrade. Nous nous réveillons au soleil et nous avons bon espoir.
Mais la météo n’est pas d’accord : le temps de se retrouver, le ciel s’assombrit, et à peine sommes-nous arrivés au pied des falaises que les gouttes commencent à tomber. Tout le monde a le temps de faire une voie (mais quelle voie !) avant d’être complètement trempé et de devoir faire demi-tour.
Heureusement, nous poursuivons notre week-end gastronomique en nous arrêtant à L’Echappée pour une boisson chaude, et une petite (ou grande !) douceur.
Jour 4
Le soleil est revenu, Francine nous propose une longue voie, la première de la saison : La Suite Logique, au Troubayet (au-dessus de Sembrancher). Le chemin d’approche est un peu exposé, et c’est rare de voir la neige quand on va grimper sur cette falaise bien exposée sud ; mais nous parvenons sans encombre au départ, où nous formons deux cordées.
Il ne fait pas chaud, et la première longueur (5b+) demande un peu d’efforts quand on a froid aux doigts. Mais nous sommes seuls, et nous profitons de cette escalade abordable et variée sur ce joli rocher. C’est aussi l’occasion de revoir les manipulations de corde. Bravo à Emilie qui fait ses premières longueurs en réversible !
Sur le chemin du retour, les nuages ne nous laissent plus guère profiter du soleil, et nous renonçons à l’après-midi moulinettes à Chemin : l’air est bien trop frais pour y grimper. Nous descendons dans la vallée et nous nous arrêtons à la boulangerie tea-room Michellod, à Martigny, pour manger un morceau et déguster de succulents desserts.
Maintenant que les estomacs sont remplis, les choses sérieuses reprennent : c’est à Saint-Maurice que nous déposons la corde et les dégaines pour déjouer une météo plus que capricieuse. Là-bas, les voies sont protégées et quelques gouttes ne gênent pas. Il faut un petit moment pour s’habituer au site et au rocher, mais, avec les conseils et l’aide de Francine, tout le monde réussit à venir à bout de très belles voies. Bravo à Nicoline dont c’était la première journée de la saison en extérieur !
Nous repartons bien fatigués, mais le sourire aux lèvres, et un joli bouquet de boutons de fleurs d’ail des ours à la main, pour poursuivre à la maison nos expériences culinaires.
Merci Francine pour ce week-end au top !
Stéphanie Ducomun (jours 1 et 2) et Violaine Theraroz (2 derniers jours)
Texte à liver par Albert
quelle belle sortie…
3 jours au cœur du massif de la Jungfrau
J1 : Après un réveil très matinal, dû au passage à l'heure d'été, nous nous retrouvons toute l'équipe directement à Visp, sur le quai de gare à destination du Jungfraujoch.
Nous avons encore presque 3 heures de trajet pour faire connaissance entre nous, Marianne, Nicoline, Margaux, Christine, Colomban, Paul, Simon et Christian, notre chef de course.
Propulsés à 3467m, Christian nous propose une 1/2 heure d'acclimatation avant de chausser les skis. Avec plaisir nous quittons le "Top of Europe" et sa foule de touristes asiatiques.
Petit rappel pratique avant le vrai départ : comment faire un encrage de type boîte aux lettre avec les skis ? Puis, bien emmitouflés, nous attaquons la montée au Louwihorn (3776m).
Plongés au cœur du massif de la Jungfrau, nous savourons ce panorama grandiose, entre deux fortes rafales de vent qui nous pousse à descendre plus rapidement. Un beau pic-nic sera pris à l’abri du vent et face à l'Aletschhorn qui scintille sous un soleil généreux.
Fin de la descente agréable, puis il faudra pousser sur les battons pour traverser la Konkordiaplatz et nous rapprocher de la cabane que l'on devine, haut perchée au dessus du glacier. 554 marches d'un escalier métallique permettent d'accéder à la Konkordiahütte.
De la terrasse, la vue est magnifique et nous ne sommes pas prêts d'oublier ce sublime coucher de soleil.
Merci à Christian de nous avoir offert cette superbe journée, et les 2 autres à venir...
Christine
J2 : Le deuxième jour commence venteux. A tel point que l’on encordera les plus légères pour descendre les escaliers. Le vent nous laissera un peu tranquille durant la montée à la Grünhornlücke, avant de se rattraper, de se venger dira quelqu’un, au point de nous dissuader de terminer le Wyssnolen. Jolie descente tout de même, puis montée courte mais ardue à la Finsteraarhornhütte. Recouché de soleil splendide. Christian
J3 : Le troisième jour commence par la descente sur de la neige bien gelée. On remontera ensuite au Vorderesgalmihorn dans un décor renouvelé, mais toujours aussi vaste. Magnifique vue sur le Finsteraarhorn. Moment de calme au sommet avant de rejoindre la Bächlilücke. Je n’aimerais pas la rejoindre dans le brouillard en raison d’une orientation peu naturelle. Skis sur le sac pour la plupart, et un dernier coup d’assurage pour certains, avant la plongée sur Reckingen. En raison du manque de neige, il nous faudra 1 h de marche avec les skis sur le dos. Dommage il y aurait eu 2’000 m de descente. (Christian)
Le vent, terrible compagnon de la veille, a décidé à notre grand soulagement de se calmer ce matin. Nous plongeons sur le dos accueillant du Fieschergletscher et glissons doucement vers l'aval. A la confluence avec le Galmigletscher, nous nous faufilons entre deux séries de crevasses, les rares que nous aurons vu ouvertes de toute la course. Puis c'est la montée. De retour, le vent donne vie au paysage glacé en déplaçant des rivières de cristaux blancs, brillant dans le soleil rasant. Les derniers 400m plus raides nous réchauffent un peu; les carres entament à peine la neige gelée. Terminaison d'un large replat glacé, voici le sommet du Vorderes Galmihorn, 3507m qui nous offre un incroyable balcon avec vue du Mont Blanc aux Alpes grisonnes. Derrière nous, on reconnaît les sommets côtoyés depuis le premier jour; au centre trône le Finsteraarhorn, majestueux.
Embrassades, pique-nique et photos, puis vient le temps de prendre le chemin du retour: 1800m de dénivelé nous séparent encore du Rhône que l'on voit tout en bas. Nous brassons la neige à la Bächilicke puis enchaînons les virages: on se croirait sur les pistes - mais tout seuls. A 2000m, Christian épierre pour nous la trace qui traverse un dépôt d'avalanche; la large piste devient un chemin de neige entre herbes et cailloux, puis plus de neige, puis à nouveau: une heure d'un joyeux entraînement à mettre, enlever et remettre les skis pour chaque tache de neige, jusqu'à atteindre Reckingen.
Après trois jours dans les immensités glacées, nous retrouvons presque surpris les odeurs de la forêt, la tiédeur du soleil et les premières fleurs du printemps tardif de la vallée de Conches. Merci à Christian pour cette belle course et bravo à toutes et tous d'avoir affronté le vent et le froid avec courage et bonne humeur!
Simon
Ce ne sera pas le Brotset pour cette version 2025 du Barry Tour, car la neige semble manquer sur une partie du parcours. De plus, la météo n’annonçait rien de très excitant. C’est donc dans l’idée de “prendre l’air” que notre groupe restreint, se rend au col des Mosses pour partir à l’assaut du Pic. Lorsque nous arrivons à la hauteur des Petits Lacs, les nuages se déchirent progressivement, offrant un magnifique ciel bleu et un soleil éclatant pour accompagner notre ascension. De plus, une dixaine de centimètres de neige fraiche scintille sous nos spatules. Nous profitons du sommet durant quelques minutes et nous laissons glisser jusqu’au lac Lioson. Je propose de repeauter jusqu’à la Pointe des Semeleys pour profiter de ces conditions inespérées. Depuis le col de la Chenau, nous restons sur l’arête pour nous délecter de la magnifique vue qui se déploie devant nous, tandis qu’un troupeau de chamois alerté par notre présence fuit entre les pare-avalanches du versant sud. Nous ne restons pas longtemps au sommet, car le brouillard semble monter lentement. Nous prenons plaisir à skier dans cette belle neige et tentons de suivre Guillaume qui dévale les pentes tel Jérémie Heitz ! Nous traversons le lac Lioson et rencontrons au passage quelques plongeurs. Une sortie finalement très chouette qui se termine à l’Echappée, miam.
Merci à Émilie, Stéphanie, Guillaume et Jean-mi (notre guest star).
Francine
Mercredi 19/3 six membres des section Chaussy ou Argentines se sont rendus à Champex afin de débuter la course en peaux de phoque organisée par J-F Pilet pour nous amener au col des Ecandies.
Le ciel était dégagé et la température agréable. Jean-François propose de démarrer au pied du téléski sur le sentier ou la piste à faible pente, avant de grimper sur la piste pour atteindre le sommet du téléski. Echauffement sympathique qui permet quelques bavardages ou réglages. Puis nous entamons la montée sur une neige qui agrippe bien dans un décors de sapins dénudés d’abord, où nous ferons une halte boisson avant d’entreprendre l’itinéraire choisi par Jean-François, qui nous amènera au col. Itinéraire varié, sans difficulté, hormis l’endurance que cela peut nécessiter pour certain/es.
Le soleil brille, le ciel est magnifiquement bleu et nous n’avons qu’une dernière couche sur la peau.Nous arrivons au col éblouis par la beauté du décors qui se révèle : les séracs blancs du glacier du Trient recouverts de neige tombée il y a.deux jours contrastent avec le bleu alpin du ciel.
Pause pic-nic durant laquelle nous nous déplaçons au rythme du soleil.
C’est le moment de la descente …dans de la neige fraîche d’abord, où nous avons pu laisser de belles traces, pour continuer dans une neige un peu plus printanière, donc un peu rebelle parfois.Certains y sont plus à l’aise que d’autres, mais le décors est tellement vaste et majestueux, que cela reste un moment très appréciable
La descente se termine sur la piste, puis à travers les sapins avant d’arriver, ce jour là, pour la journée annuelle du ski club de Champex. : BBQ, patisseries et boissons.
Nous sommes ravis de pourvoir nous désaltérer, remercier notre J-F et partager le plaisir que cette journée nous a donné.
Départ pas très tôt du Grand-Paradis avec peu de neige mais heureusement la piste de ski nous a permis de rejoindre le champ de Barme avec suffisamment de neige pour laisser les skis. Le peu de neige ne nous a pas permis de suivre l’arête depuis le début mais nous l’avons rejoint un peu plus loin. Arrivée au col de Cou avec un soleil radieux, aucun vent, une ambiance chaleureuse et des participants souriants.
Par ces temps printaniers, nous avons même trouvé de la neige poudreuse sur les versants nords avant de rejoindre la piste et d’enlever les skis sur la terrasse du bistrot.
Très belle journée ! Merci à Yves et aux très sympathiques participants.
Daubenhorn le 8 mars et Rinderhorn le 9 mars :
Nous avons commencé par le Daubenhorn sous une météo splendide ! Après avoir déposé les skis, plus que quelques pas sécurisés par une chaîne nous séparaient du sommet, lequel surplombe à pic le petit village de Loèche-les-Bains. Ensuite nous avons mangé au sommet. De là, commençait la descente en direction de l’auberge Schwarenbach. Après un petit entrainement de skating sur le lac gelé, nous voilà arrivés !
Le lendemain, départ à 8h en direction du Rinderhorn. La montée commence tranquillement, mais rapidement la pente de neige dure, voire verglacée, s’accentue. Chacun met ses couteaux et l’ascension continue. Nous regrettons presque le riz trop salé du souper de la veille, lequel n’avait pu que sommairement être remplacé par des cacahuètes ! Qu’à cela ne tienne, d’un pas prudent mais sûr, nous arrivons au col. Ici nous laissons les skis et poursuivons avec les crampons. À environ 3’150 mètres d’altitude, nous décidons de faire demi-tour en raison de conditions de vent défavorables et de l’horaire qui avançait. De retour au col, nous rechaussons les skis et entamons la descente sur une neige nettement plus lourde et mouillée qu’à la montée.
Après le pique-nique, chacun rejoint ensuite le téléphérique à son rythme. Après une descente en cabine relativement chahutée par le vent, nous montons dans le bus en même temps que le ciel commence à se couvrir.
C’était une sortie géniale ! Merci beaucoup à Olivier, Pascale, Christine, Nicky, Nicole, Jean-François, Laurence et Alain.
En particulier, un grand merci à Christian pour l’organisation (comme à l’accoutumée) impeccable de cette course !
À bientôt ! ;)
Nicolas
La Grande Dent de Morcles vendredi 21 février2025
Quelle chance, la météo de ce vendredi est parfaite. Neige, soleil et température, tout se conjugue pour une sortie réussie en compagnie de nos deux cheffes de course Anne-Béatrice et Christel.
Rdv 07h45 à Ollon et départ pour Ovronnaz d’où nous prenons le télésiège de « Jorasse ». Une première descente puis nous collons nos peaux et entamons la montée au Col de
Fenestral. De là, skis sur les sacs à dos, nous franchissons sans difficulté la barre rocheuse située derrière la cabane avant de rechausser nos skis. Le sommet se dessine au loin et nous l’atteignons vers 13h30. Le temps de quelques photos puis nous entamons la descente afin de faire un arrêt pique-nique un peu plus bas à l’abri du vent. Restaurés, une dernière montée nous attend avant une ultime pente dans une neige pas très facile à skier. Le télésiège du Petit Pré nous permet de rejoindre les pistes de la station. Vers 16h00 nous sommes de retour aux voitures, tous et toutes heureux de cette magnifique course.
Un très grand merci à Anne-Béatrice et Christel qui nous ont emmenés faire ce joli sommet (2969m) avec compétence et bienveillance. Merci aussi à toute l’équipe, Sylvia, Christine, Gérald, Nadia, Chantale, Carol et Franck pour l’excellente ambiance.
Véronique
Gstellihore, 2820 m. samedi 16 février 2025
Course organisée conjointement avec celle du même jour de Christian. Le groupe s’est scindé en deux avant le col de Seron. 4 participants sont restés au col et les 11 autres sont allés au sommet de la Para.
Belle montée par le vallonde la Torneresse depuis le parking “Le Plan de l’Ouge”. La neige est restée excellente toute la descente, la plupart du tracé est en pente Nord ou protégé du soleil une bonne partie de la journée par le relief environnant.
La traversée de la forêt pour rejoindre le plat de Pâquier-Mottier ne restera pas dans les mémoires comme le meilleur moment : raide, étroit et neige bien dure. Mais qu’à cela ne tienne, le reste de la journée était top.
Merci à Christian de nous avoir trouvé ce magnifique itinéraire.
JF
Sortie du 31 janvier
La Chaux de Tompey, super jolie course partant de Luan, se laisse à nouveau désirer cette année car elle nécessite des conditions qui n’étaient pas présentes ce vendredi-là.
Donc changement de plan et départ pour le Val d’Hérémence pour une très jolie petite course en direction de la Pointe de Mandelon (merci à Christel pour le plan).
Le ciel est un peu nuageux ce matin, mais l’énergie du groupe et l’envie de sortir sont là. La montée est régulière, sur des pentes douces. Petit à petit, les nuages rejoignent le sol et nous voilà dans le brouillard. Mais le timing est excellent car le sommet s’ouvre à nous juste au moment où nous allions entamer la descente. C’est alors un enchantement de voir apparaître entre les nuages et pour quelques instants la majestueuse Dent Blanche et ses voisines.
Parés pour la descente, nous laissons de belles traces derrière nous sur cette douce pente. Puis, après une sympathique pause à l’alpage de Mandelon, la route nous ramène jusqu’aux voitures.
Merci à toute l’équipe pour les échanges et le plaisir partagé lors de cette chouette sortie.
Anne
Comment le Vanil Carré se transorme en Louèrettes, par manque de neige !
Aujourd'hui, nous avons vécu une jolie sortie au col des Louèrettes avec 1300 mètres de dénivelé. Notre groupe de 8 a été emmené par Francine et Sylvain, nos chefs de course. Le parcours nous a offert une belle découverte des paysages alpins, sous un soleil radieux et avec une neige idéale. L’ambiance était conviviale et motivante, avec Sylvain qui a lancé, admiratif : "Francine, c’est une machine de guerre !" Une journée mémorable pour tous les participants. Anne, Stéphanie, Catherine, Carole, Nadia et Émilie
Émilie Hediger
Sortie à la pointe de l'Arpille (en remplacement du Walliser Wispile).
Déplacement en train d'Aigle aux Diablerets, trajet ferroviaire de luxe malgré le monde.
Montée homogène, à la pointe de l'Arpille, par 7 "nanas" à un rythme digne d'un métronome. Arrivées au sommet sous un soleil et une température idéale, nous sortons notre pic-nic et piochons dans les biscuits de Christine, notre cheffe de course attentionnée. Descente dans une neige sympa avec passage dans la forêt tout aussi sympa.
En résumé : journée parfaite avec une équipe au top !
Merci à Vous Toutes
Christine, Pascale, Yana, Margaux,Monique, Karine, Nicky
Par une belle journée ensoleillée et froide, idéale pour la cascade de glace, les membres du Club se sont retrouvés pour une journée de découverte et de pratique de la cascade de glace. Notre guide, Fabien, nous a déniché un spot absolument parfait, où la glace était propice à l'exercice. Nous avions le site pour nous seuls, ce qui a rendu l'expérience encore plus agréable.
Nous avons commencé par installer quelques moulinettes pour nous exercer sur cette magnifique chute de glace. Pendant ce temps, Fabien a ouvert deux nouvelles voies en dry tooling, que nous nous sommes empressés de tester avec enthousiasme.
Après un pique-nique bien mérité, nous avons entrepris de remonter le cours d'eau partiellement gelé. Cette promenade à travers la forêt et les rochers, ponctuée par les différents ressauts du cours d'eau, nous a offert des défis très appréciables. Les paysages étaient absoluments fabuleux, et chaque difficulté rencontrée a été une occasion d'apprendre et de s'améliorer.
Bien évidemment, le lieu de cette aventure restera secret, préservant ainsi la magie de cette journée exceptionnelle. Un grand merci à Fabien pour son expertise et à tous les participants pour leur bonne humeur. Nous attendons avec impatience la prochaine aventure!
Alex
Après avoir groupé nos deux voitures à Ollon avec Jean François, notre chef de course, Christine François, Sylvia, Colomban et Alain, nous partons rejoindre à Plan sur Bex le reste de la troupe, à savoir Véronique Franck et Françoise.
La destination est le col des pauvres et la question est ’’mais quelle température allons-nous avoir ? ’’.
Après une préparation express au vu des doigts qui gèlent au fur et à mesure des minutes qui passent, nous entamons notre ascension sur la route enneigée ; tout le monde se dévêtit rapidement et la déclivité nous permet la discussion.
Les paysages sont magiques car le froid a su conserver le moindre flocon tombé.
Au bout d’une heure, nous sortons de la forêt où nous nous accordons une pause thé chaud. Les points de vue sur la vallée, le lac et ses montagnes environnantes sont somptueux.
La reprise s’effectue à travers de petits bosquets habillés de mille cristaux féeriques, j’ai même pu voir passer ma fidèle licorne de ces lieus enchanteurs !
De premiers pans de poudreuse apparaissent, prometteurs pour notre descente.
Il nous faudra cependant patienter et mettre les couteaux sur les recommandations judicieuses de notre chef de course pour finaliser cette dernière partie de montée raide et gelée.
Le col des pauvres enfin s’ouvre à nous, plein soleil, sans vent et avec une température clémente :la joie et la satisfaction pétillent dans les yeux de chacun !
Une fois le pique-nique dévoré, nous entamons notre descente endiablée, slalomant entre les mélèzes ou pourchassant les parcelles de poudreuse encore vierges pour un petit déhanché de godille.
Nous rejoignons les voitures après un long schuss sur la route de montée.
Le col des pauvres…c’était ‘’pauvre de nous’’ au début ! mais au final…c’est plutôt quelle aventure sportive ! quel partage humain ! et quelle beauté de la nature !
Merci, Jean François pour cette tranche de bonheur !
Corinne
Malheureusement, la neige nous a fait défaut pour la Douve. Nous sommes partis sur le Valais sur les hauts de la cabane Brunet.
Magnifique journée très froide mais ensoleillée avec un beau champ de poudreuse pour notre plus grand plaisir. Merci à mon collègue chef de course Yves et à nos super participants.
Sous un ciel dégagé et un soleil radieux, le cours technique de ski, initialement prévu dans le brouillard givrant du jour précédent, a été déplacé pour offrir des conditions idéales aux membres du Club. Avec une température fraîche avoisinant les -5°C et une belle couche de neige fraîche, le sommet de la station de Grillon/ Villars s'est révélé être le cadre parfait pour cette journée d'apprentissage.
Les participants, enthousiastes et appliqués, ont bénéficié des enseignements d'Alain, qui a su adapter ses explications aux différentes situations de neige rencontrée. Du virage parfait sur piste au virage stem sur neige difficile, chaque technique a été abordée avec précision.
Les skieurs ont également eu l'occasion d'améliorer leur technique en poudreuse et sur des pentes raides, ainsi que d'apprendre la descente d'un petit couloir.
Après cette journée enrichissante, le groupe s'est retrouvé pour partager un moment convivial autour d'une bière pour certains et d'un bon chocolat chaud pour d'autres. Un grand merci à tous les participants pour leur bonne humeur et surtout à Alain pour sa disponibilité et son expertise. Rendez-vous l'année prochaine pour de nouvelles aventures !
Alex.
D’abord… il fallu changer de but, la traversée finale avant le sommet du Taron n’étant pas sûre du tout.
Ensuite… J'espérais que Monsieur Météo allait se tromper, espoir vain. Christian nous avait prévenu "On devrait être dans les précipitations, ce qui n’est pas grave pour des gens comme vous" … flatteur, va ! Au moment de partir je tente une diversion : "on pourrait commencer par prendre un petit café ? " proposition adoptée !
On chausse les skis au parc Fabiola, sous la pluie… On suit la piste raquette jusqu'au restaurant des Fers, sous la pluie... Là je flanche, et me réfugie au sec déguster une soupe de châtaigne avec Alain.
Christian, Christine et Nicky persévèrent avec bonne humeur, sous la pluie, jusqu'au pied de la Tour de Famelon. Le Gypaète ayant posé un lapin (au figuré), ils font demi tour et perdent de l'altitude cahin-caha dans une neige gorgée d'eau.
Nous nous retrouvons pour rejoindre les voitures par la piste damée, c'est le bon plan, et je révise mes gammes chapitre "les conversions" pour braver le dernier talus... sous la pluie !
Nos remerciements à Christian qui trouve toujours un itinéraire pour profiter du grand air et qui prend soin de chacun-e-s !
Françoise