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Le programme 2024 - version imprimable (V1)
Sa 22 juin. 2024
Cours technique Rocher et Glacier
Un week-end chargé nous attendait à la cabane d’Orny. Dès le départ, l’équipe était motivée et en pleine forme, prête à affronter les défis de la montagne. Nos guides, toujours aussi sympathiques et compétents, ont su nous transmettre leur vaste connaissance et nous ont partagés de précieuses astuces, même au milieu d’une météo incertaine.
Le premier jour, la météo nous a réservé quelques surprises avec du grésil, de la neige, et même quelques éclairs. Malgré le froid, nous avons persévéré et appris, ou pour certains confirmés, des techniques essentielles telles que les nœuds, les mouflages, les rappels et la remontée sur corde.
Le dimanche, le froid de l’hiver nous a saisis. Heureusement, la météo nous a partiellement épargnés, nous permettant de profiter de moments plus cléments. Promenade sur le glacier et dans les pentes raides du coin afin de perfectionner nos techniques de glissades. L’ambiance était toujours sympathique et pleine de bonne humeur, ce qui a grandement contribué à la réussite de ce cours.
En somme, ce fut une expérience enrichissante, grâce à une équipe dynamique et des guides exceptionnels. Nous sommes tous repartis avec de nouvelles compétences et de jolis souvenirs.
Alexandre.
Me 19 juin. 2024
La Dent d'Oche
On n’y croyait plus… mais c’est bien par une météo de rêve que nous sommes allés à la Dent d’Oche par le balcon du Léman.
Nous partons du parking de la Planche, au bout de la route de Novel. Au col de Neuva, le regard plonge sur le Léman. Au col de Reboillon, c’est le Mont Blanc qu’on entrevoit dans le ciel embué. Les chaînes nous facilitent la montée au refuge puis au sommet. Quel panorama !
Comme nous descendons par le même chemin, nous avons tout loisir de papoter et échanger avec les amis et amies que nous n’avions pas revus depuis de nombreux mois.
Les 10 clubistes, qui n’en pouvaient plus d’attendre de partir marcher à l’assaut de ce sommet emblématique de la Savoie.
Je 9 mai 2024
Grimpe de l'ascension
WEEK-END DE L’ASCENSION
C’est à nouveau en Italie et plus précisément dans la vallée d’Ossola que Laurence et Nathalie nos deux merveilleuses organisatrices ont prévu ce long week-end de grimpette. Il faut bien avouer qu’en plus de proposer des possibilités d’escalade variées et nombreuses, l’Italie, avec ses apéros incroyables et ses repas typiques, c’est vraiment la grande classe. Le bémol du week-end, c’est que notre p’tite Nath ne pourra pas grimper en raison de blessures aux genoux. Mais nous profiterons à fond de sa présence.
Après le trajet et le café pour John, nous avions en ligne de mire, pour ce premier jour, la très belle barre rocheuse surplombant le charmant village de Croveo. En arrivant sur le site, après une petite marche d’approche, nous devons nous rendre à l’évidence : à moins de grimper avec des ventouses, la tâche paraît complexe. Les pluies des jours précédents ont fait des ravages dans ce coin. Il coule même une petite cascade, en plein sur les voies abordables du secteur. Nous reprenons donc les véhicules pour nous rendre à Premia, qui se situe heureusement tout près. Nous profitons de ce magnifique gneiss qui propose une escalade assez technique et fine. Notre Pierre national parvient néanmoins à trouver une ou deux voies à bras, pour son plus grand plaisir !
Vendredi, nous mettons le cap plus au sud, pour nous frotter à la magnifique dalle granitique de Montorfano, nichée au cœur d’une forêt de Châtaigniers. Certaines voies nous prennent un peu à froid, mais nous nous habituons progressivement à cette escalade où la confiance dans les placements de pieds est essentielle. En fin de journée, le lac de Mergozzo et ses charmantes terrasses, nous appellent pour un apéro bien mérité et un délicieux repas.
Samedi, nous avions prévu un départ très matinal pour Croveo, dont les parois avaient certainement bien séché en 2 jours. C’est sans compter avec une pluie totalement imprévue qui s’abat durant une partie de la nuit, sur la région. Changement de programme, pour tenter de grimper au sec, nous allons découvrir le Mottarone, au-dessus de Stresa, près du lac Majeur. La route est un peu plus longue, mais le voyage vaut vraiment le détour. La vue magnifique permet d’admirer également le lac d’Orta. Le secteur que nous choisissons présente à nouveau un certain nombre de voies dalleuses. Nous trouvons par la suite, quelques itinéraires variés et intéressants, dont nous profitons jusqu’en fin d’après-midi. La journée se termine en apothéose autour d’un repas, dans une incroyable auberge à Vogogna, où nos papilles sont aux anges !
Pour le dernier jour, l’incertitude météo règne. Nous pensions pouvoir grimper à Croveo le matin et faire le trajet du retour dans l’après-midi. Que nenni. Le radar consulté nous annonce de la pluie en fin de matinée, déjà. Le ciel est d’ailleurs relativement menaçant. Comme apparemment, il fait beau en haut Valais, nous décidons de grimper à Gampel, au bord de la Lonza qui coule au pied des voies. Le site est bien ensoleillé, ce qui est agréable. Les vipères aussi en profitent. Nous en découvrons une juste à temps, au pied d’une voie que nous allions escalader. Comme il commence à faire chaud, nous dégustons le dernier pic-nic commun de ce chouette week-end, les pieds dans l’eau, tout en sirotant une petite bière artisanale ramenée de Domodossola (merci Cécile !). Quant à Violaine et Pierre, les vaillants de la troupe, ils se baignent entièrement dans l’eau claire de la Lonza !
Merci à tous pour ces bons moments qui font du bien : Nicoline, Violaine, Pierre, Alain, Anne, Amélie, Cécile, Romain, John et un merci tout particulier à Nath. et Laurence pour cette organisation impeccable ! On se réjouit de l’année prochaine !
Francine
Sa 6 avr. 2024
Col d'Argentière
Une fois n'est pas coutume, une sortie en France, Argentière, et son Col...
Nous voici donc, prêts vers 8h30, emmenés par Christian, avec Françoise, Chantale, Pascale, Amandine, Raphaël, Solène, Valérie, Elliott, et moi même au départ des télécabines qui nous élèveront jusqu'à Bochard, (2766m).
Les distances sont immenses ici, les skieurs des autres groupes sont vite minuscules, de petits points dans un cadre aussi gigantesque.
Ensuite une longue traversée descendante de ce glacier pour rejoindre le Glacier d'Argentière, très longue vallée glaciaire, rejointe à environs 2700m.
Alors les lilliputiens que nous sommes commencèrent la montée sur le Glacier du Tour Noir menant au Col d'Argentière (3544m).
Nous nous retrouvâmes un moment à 8, emmenés avec sagesse et prudence par Chantale à un point de regroupement sûr. Et peu après deux petits points dévalaient l'immense pente, Solène et Christian arrivèrent rapidement vers nous.
Une fois sur les pistes des Grands Montets, nous avons du repousser sur les bâtons encore un moment pour retrouver la seule piste qui descend à Argentière, un pisteur nous ayant indiqué la descente par les installations, cette piste "Pierre à Ric" étant fermée pour manque de neige. Ce pisteur a fait son travail mais n'a pas compris la question.
Et nous voici alors sur un ruban de moins en moins blanc, de plus en plus étroit, pour parcourir les dernières centaines de mètres skis sur le sac, ce qui finalement sera un bon petit décrassage des jambes.
Une terrasse nous attendait pour nous désaltèrer, un joli moment de détente avant de repartir.
Bilan : une très, très belle course qui me rend humble devant la haute montagne, et son immensité, haute montagne qui daigne nous laisser passer...
Encore un détail, nous n'avions pas tous assez d'eau, et la neige fondue, ce n'est pas idéal, alors quelques sachets de sels minéraux feront bientôt partie de mon fond de sac.
Je tiens à remercier toute la joyeuse équipe avec qui j'ai passé une excellente journée, partagé pleins de moments, certains un peu durs, d'autres beaucoup plus drôles. Merci à tous. A bientôt
Franck
Sa 2 mar. 2024
Le Col des Chamois
En cette saison d'hiver où la belle neige est rare dans l'ouest de la Suisse, nous avons été gâtés ce samedi au Val d'Hérémence, en lieu et place du Col des Chamois. Sylvain et Alexandre nous ont concocté une superbe sortie, avec une équipe très sympathique, composée de nouveaux adeptes, Kathrin, François, Jean Yves, mais aussi de Carine, Christine, Valérie, Stéphane et moi même.
Après un agréable voyage via les Dubas et Gillièron Airways (les 2 compagnies sont à recommander :-)); nous voici dans cette belle vallée d'Hérémence, à Pralong, partis dans ces chemins forestiers, suffisamment enneigés, en direction de l'alpage d'Allèves, avec vue sur cet impressionnant barrage de la Grande Dixence. Tout ça sous le soleil, et "sous le vent" (un choix très judicieux de Sylvain et Alexandre), vent qui nous a à peine gêné pour enlever les peaux pour le groupe de la Pointe d'Allèves. Car deux options furent proposées, au vu de la forme et de l'envie de chacun, un groupe est allé presque à la Fenêtre d'Allèves avec Sylvain et l'autre à la Pointe (d'Allèves aussi) avec Alexandre. 100m de dénivelée d'ecart entre les deux destinations, plus long vers la Fenêtre, plus raide vers la Pointe.
La montée à la Pointe fut assez rude en tout cas pour moi, il aura fallu bien s'appliquer dans les nombreuses conversions, éviter d'y gaspiller nos ressources... Mais cette pente nous appelait et nous sommes tous bien arrivés au sommet prévu.
A nouveau un très grand merci à Sylvain et Alexandre d'avoir préparé, choisi ces itinéraires, nous y avoir emmené en sécurité; et à chacun des équipiers, qui ont créé cette excellente ambiance. Ce sera un joli souvenir de cet hiver 2024.
A bientôt à tous,
Franck
Me 28 fév. 2024
Mercrerando - Vanil Blanc
Nous devions aller en Intyamon faire le Vanil Blanc, qui culmine à 1572 mètres. Sauf que ce dernier mercredi de février, la neige au Vanil Blanc, y en a pas, c'est à partir de 1480 m qu'on peut chausser les skis...
Christian choisit de nous emmener sur les pentes du Six du Doe, en dessus d'Ovronnaz.
On passe avec dédain devant la station de Jorasse, (c'est une course de Chaussy, pardi !), pour parquer au bout de la route. La piste de raquette a conservé juste ce qu'il faut de neige pour entamer la montée qui nous mène au Petit Pré. On contourne avec aplomb le départ du télésiège et continuons sous le Grand Château en direction du Six du Doe. La dernière pente est raide sous la corniche, Christian avance avec prudence.
Le sommet n'est pas pour nous, nous nous arrêtons au Col De Basse. On découvre un coup d'oeil inédit sur la Grande Dent de Morcles, et les incontournables Dents du Midi et Mont Blanc. On ne s'attarde pas, il fait frisquet, une belle descente nous tend les bras. La neige est excellente, on rejoint la piste, revenue juste comme il faut.
On finit la course autour d'un verre, et en chantant : Happy birthday Corinne !
Merci Christian pour cette belle randonnée, une découverte pour la majorité d'entre-nous.
Pour les 11 brebis que tu avais à l'oeil,
Françoise
Di 25 fév. 2024
Le Diabley (1828 m)
Deux jours avant la sortie, j’annonçais : “… le Diabley est en bonnes conditions dans les 200 m supérieurs ! les mille mètres qui précèdent, en-dessous donc, ne sont pas « fréquentables » à ski”.
Ce fut donc le Val d’Hérémence qui nous accueilli avec de la neige (presque) à 1500m. La montée au Bec de la Montau est vraiment sympa et nous gratifia de neige assez poudreuse dans les hauts, mais passablement lourde, puis cartonnée, puis fondante tout au long de la descente. Avant la bière à la buvette bricolée à la valaisanne du bord de la route. Mais c’était bien.
Merci de leur compagnie à Solène, Stéphanie, Elliot, Carine et Frédérique.
Sa 24 fév. 2024
Crêta de Vella
Une Crêta qui devient le Col Ouest de Barasson
Vu qu'une bosse inaperçue m'a fait tomber à la descente, j'ai l'honneur de vous écrire ce joli récit de course. J'avais le droit d'écrire en flamand, mais vu que ça ne sert pas à grand monde je me suis donné de la peine.
Après beaucoup de réflexions de notre cheffe de course, vu les conditions d’avalanche et le manque de neige en bas, on est partis en direction du col de Barasson, avec du soleil mais pas mal de vent frais. Vu qu'une partie du groupe avait déjà fait cette course plus tôt dans la semaine, on a opté pour une variante en direction du col de Menouve, ce qui était une très bonne idée vu que là on a trouvé une descente où la poudre n’était pas encore partie avec le vent et qui n’était pas très tracée. Après ce petit bout de plaisir, on a remis les peaux et on a traversé en direction du but et là on voyait le jour blanc promis arriver de plus en plus. Après une petite pause sandwich, on est arrivés au col et on a pu s'imaginer la vue sur l'Italie et le Mont Blanc. Après une descente un peu moins géniale que la première, surtout pour moi à cause de la bosse invisible, on est arrivés aux voitures et on est descendus pour finir la journée autour de frites, gâteaux, bières et chocolats chauds. Journée réussie ! Merci à tout le monde !
Ulrike
Et merci et bravo à toi d’avoir écrit ce texte ! (Anne)
Me 14 fév. 2024
Tête à Josué
Le Chantonnet à la place de la tête à Josué (850 m)
Par l’hiver qui court, pas facile d’organiser de belles courses de randonnée.
Et bien si…. !
Initialement on devait aller à la tête à Josué, mais vu le manque de neige, notre chef de course, Jean-François a décidé de nous emmener à la Fouly faire le Chantonnet.
Pour ce jour de la Saint Valentin, par une météo de rêve, c’est donc 6 courageuses et 3 courageux qui se retrouvent à la gare de St Triphon, pour aller direction le hameau du Clou juste au-dessus de la Fouly.
Quelle ne fut pas notre surprise de trouver une belle couche de 15 cm de poudreuse, avec des pentes bien enneigées.
Départ vers 9 h 20, conduit par notre cher Jean François, toute l’équipe suis bien le rythme et rapidement le soleil nous réchauffe. Première petite halte l’histoire de mettre la bouteille au frais pour le pique-nique devant un charmant raccard.
Montée tranquille jusqu’au col du Crêtet de la Perche où une pause s’imposait pour s’hydrater.
Nous poursuivons notre course et rattrapons une équipe du CAS de Morges au pied du Chantonnet. La dernière pente nous amène au sommet, au vu de la qualité de la neige et des traces, la descente promet d’être superbe.
On ne traîne pas trop au sommet afin de retrouver l’apéro laissé plus bas.
La descente fut idyllique, le rêve, facile de faire de belles traces dans une poudreuses légère et pas trop profonde. Ça chauffe quand même bien les cuisses mais ça en vaut la peine.
On arrive à notre raccard ou l’apéro nous attend. Bonne cassée bien méritée, au soleil et arrosé d’un petit blanc bien de chez nous……
Retour dans nos foyers après avoir fait le plein de soleil, de beaux moments …et de courbatures.
Merci à Jean-François Pilet et à toute l’équipe pour la sympathique journée passée ensemble.
Au plaisir de vous retrouver prochainement pour une nouvelle escapade.
Alain Dériaz
Me 14 fév. 2024
Lecture de carte et orientation, pratique (2ème da
Une soirée de théorie + 1 soirée d’exercices. Le cours a été donné deux fois.
Les exercices se sont déroulés au Col des Mosses. En raison de cette année “étonnante”, ce fut une fois dans la neige et une fois dans un mélange de marais et de neige. Mais on a pu voir ce qu’il fallait découvrir et exercer.
Christian
Ve 9 fév. 2024
Col des Ecandies
Voilà après une semaine de réflexion d un plan ABCDE il a fallu se résoudre à annuler la sortie prévue. Mais il en faut plus que ça pour nous décourager . L option fût toute simple mais fort sympathique d aller prendre l air en faisant une montée à la Breya .Certains ont fait le choix de la grâce matinée et d autres ont pris leur courage de venir avec nous .Et je pense qu ils ont bien eu raison et vous en remercie encore.Nous avons débuter par un petit arrêt à la boulangerie de Champex pour un café et une douceur offerte par le patron afin de charger les batteries de chacuns .Et cela à porter ses fruits puisque c est dans la bonne humeur et le sourire aux lèvres que nos vaillants et courageux participants nous nous sommes mis en route pour faire cette montée de la Breya.Et à notre grande surprise le temps a été clément avec nous pas de pluie yes . Nous avons même eu le droit à un peu de soleil la grande classe je trouves pour une journée qui s annonçait plutôt mauvaise . Au loin nous avons même eu la chance d apercevoir le Col Des Ecandies qui nous a nargué un petit moment avec sa vue dégagée, pas grave on reviendra lui a t on dit .Dame météo nous a fait le plaisir de partager un peu de tout ce qu elle peut nous offrir avec du soleil des nuages et un soupçon de neige faut pas abuser sur la quantité pas en faire une indigestion . Cet dans le dernier quart de la montée elle s est dit aller faut quand même que j envoie un poil de foehn histoire de voir si ils tiennent bien sur leurs gambettes l équipe avec des rafales en soufflant par endroits la neige sur nos visages. Une fois arrivé au sommet au restaurant de la Breya nous sommes vite allés nous abriter derrière la baie vitrée enfin sauf Carol qui avait décidé d essayer vainement d enfiler sa veste en faisant une gymnastique du tonnerre pour arriver à mettre ses bras dans les manches qui virvoltaient dans tout les sens,et qui au final à capituler pour nous à rejoindre pour enlever nos peaux tranquillement sans qu elles ne s envolent .Après un peu plus de 700D+ une petite pause méritée au restaurant fût la bienvenue pour tous.C est une soupe et frite qui nous sont servie copieusement et avec le sourire ce qui est fort agréable .Une fois bien rassasié l équipe était prête à attaquer la descente sur piste avec une neige agréable à skier faut le dire .Sur le bas un peu plus soupe mais rien de désagréable franchement.Cela à été un moment de partage fort sympathique avec rigolade à la clé la bonne humeur enfin tout ce qu il faut pour passer une agréable journée .Je remercie celles et ceux qui ont participés et qui ont rendu cela possible merci également à toi Anne pour ta présence.Au plaisir de tous vous revoir merci et à tout bientôt.
Christel
Voilà après une semaine de r&eacu ...
Di 4 fév. 2024
Galehorn VS
Rapport de course Galehorn 2'797 m dimanche 4 février 2024
Chef de course : Alexandre Dubas
Participants : Nicouline, Violaine, Pierre, Jean-Michel, Frédérique
C’est une équipe motivée qui part à l’aube en direction du Simplon. Une voiture, 6 participants, beaucoup de motivation et de rire pour démarrer. Un petit café pour se motiver à affronter les éléments au Col, et on démarre à Engiloch, au soleil, en portant les skis 10 minutes. C’est parti ! Portés par un bon soutenu, on monte tranquillement, mais sûrement, en direction du Galehorn, qui culmine à 2'797 mètres, notre but d’excursion. On doit mettre les couteaux après 400 mètres de montée, la pente devient un peu raide et la neige est bien soufflée par endroits. Après 800 mètres, notre chef de course nous propose de manger notre sandwich à l’abri du vent, car au sommet, ça va sûrement décoiffer ! Et il avait bien raison. On se cache près de l’antenne pour enlever nos peaux et ne pas se laisser faire emporter. La vue est magnifique, peut-être apercevons-nous le Dom des Mischabel au loin? On ne reste pas longtemps au sommet malgré le beau soleil. Juste le temps de faire une photo de groupe et on repart !
La descente s’avère bien meilleure que prévu. On a la chance de pouvoir descendre par le versant NE et non par notre trace de montée qui était moins inspirante. Une belle pente se présente à nous. On craignait une neige carton ou carrelage, mais on a eu pour finir un peu de neige dur, presque de la poudreuse, de la moquette et du printemps, tout ça très agréable et rapide à descendre, tout en se faisant vraiment plaisir !
Et voilà, une belle course de plus à notre actif, et de beaux souvenirs.
Merci à la belle équipe et à notre chef de course aux petits soins avec ses membres !
Frédérique
Sa 3 fév. 2024
Pierra Perchia et variante
Ces derniers jours, pour trouver un itinéraire de sortie, la question aurait pu être « T’as où la neige ? » et une réponse aurait été « Au val d’Arpette ».
C’est donc dans ce val que l’itinéraire bis s’est déroulé à la place de la Pierra Perchia.
Départ au petit matin, ce samedi de février, car les saisons se mélangent et le printemps ne semble pas loin… Toute l’équipe avance bien dans le fond du vallon et les échanges vont bon train. Il faut dire aussi que le cirque de pointes granitiques qui nous entoure est juste magnifique.
Notre premier objectif était l’épaule du Génépi et nous y sommes presque parvenus, mais la neige aurait tourné alors c’est nous qui avons tourné les skis pour apprécier une petite descente sur moquette jusqu’au pied de la Fenêtre d’Arpette, Là, les plus motivés ont recollé les peaux pour aller y admirer la vue avant de skier jusqu’à la combe des Cugnons.
Après ça, il fallait bien redescendre aux voitures, même si parfois la neige ne nous y invite pas (-; Chacun a fait au mieux avec des conditions peu enviables. Ouf ! La piste nous attendait pour la dernière section et ça c’est vraiment chouette !
Merci à Francine qui sait toujours dénicher des sorties qui font du bien et merci à tous les participants pour l’amitié partagée.
Anne-Béatrice
Me 31 jan. 2024
Lecture de carte et orientation, théorie
Le cours a été donné deux fois avec une soirée de théorie dédoublée pour rattraper les cours de 2023, pénalisé à l’époque par la déficience de l’internet. Donc, au total 3 fois la théorie et 2 fois la pratique.
L’usage du smartphone et de sa fonction GPS, la pratique de la boussole, les notions de base, les conventions de Swisstopo... ont toujours des secrets pour les participants, surtout en raison de l’évolution permanente des logiciels à disposition.
La partie pratique a été perturbée par cet hiver “étonnant”, l’une des soirées a eu lieu dans les pâturages partiellement déneigés, de véritables marais sur certains tronçons. Une bonne incitation à nettoyer et imprégner les peaux.
Di 28 jan. 2024
Dent de Morcles (2'969m)
Récit à suivre
Me 24 jan. 2024
Folly-Mollard
Malgré un ciel nuageux et des conditions moyennes de neige, nous étions dix participants pour cette sortie de ski de randonnée au 'Folly-Molard' organisée par Jean-François, notre chef de course.
Nous nous sommes retrouvés au parking de Chailly, tout le monde avec 5 à 10 minutes d'avance - faisant foi de la motivation du groupe! De là, co-voiturage pour monter à Orgevaux avec le minimum de voitures. Notre point de départ se trouve juste au-dessus de l'auberge de la Cergniaule et c'est parti pour une belle rando de 8km et 450m de dénivelé environ. Joli passage en forêt pour commencer avec toutefois quelques déchaussages/chaussages au début dûs à une trop fine couche de neige (voire inexistante...) à certains endroits. Puis on commence à monter, à mettre les cales pour attaquer une pente plus conséquente. L'arrivée au sommet (1752 m, Le Molard) se fait dans une ambiance mystérieuse à cause du brouillard qui ajoute une petite touche d'aventure!
Brève pause pour profiter de cette ambiance, discuter, se rassasier, prendre quelques photos...
La descente du sommet se fait dans une neige lourde puis continue sur un sentier forestier plus agréable. Le brouillard se dégage laissant place à une belle vue et bientôt nous arrivons au chalet de la Planiaz du CAS. On s'installe autour de la grande table en bois et sortons de nos sacs nourriture et boissons qui n'ont rien d'acratopège: une bouteille de vin blanc Grand Cru apparaît sur la table suivie d'une planchette avec fromage et charcuterie!
Nous remettons les skis pour finir le reste de la descente assez rapidement et voilà notre boucle déjà bouclée en début d'après-midi. Toutefois, nous prolongeons la sortie avec une descente mémorable...cette fois-ci dans la cave de Jean-François pour un deuxième festin très convivial à Veytaux :)
Di 21 jan. 2024
Cours "avalanches" - pratique dans le terrain
Pratique organisée par groupe de 5-6 participants.
Le matin pour faire tout ce qui permet de découvrir et éviter les pièges de la neige : parler de la “meilleure” trace, de la structure des couches de neige, de la préparation de sortie, de l’observation, des précautions, des décisions sur place…
L’après-midi est consacré en grande partie au DVA (Détecteur de Victime d’Avalanches), puis… BSTMU ! Quèsaco ? “Baliser, Sonder, Toucher, Marquer et pelleter en U”.
Et finalement s’occuper de la victime. Fausse victime ce jour là, et on espère qu’il en sera toujours ainsi.
Di 21 jan. 2024
Cours "avalanches" - pratique pour chefs de course
Un guide compétent, de joyeux chefs de courses et une météo s’améliorant d’heure en heure, voilà les ingrédients parfaits pour une journée de formation continue basée sur la préparation des courses et l’évaluation des situations avalancheuses.
En ce dimanche 21 janvier, nous débutons par des échanges autour d’un café au col du Pillon et partons ensuite par palier, en direction de l’Arnenhorn. Cette progression nous permet les uns après les autres, de mener le groupe et d’évaluer les conditions, le terrain et le facteur humain au moyen de la fameuse méthode 3 x 3. Nous parlons également du riskcheck et des situations avalancheuses typiques. Afin de ne pas avoir porté les cordes pour rien, nous nous encordons sur l’arête et évoluons en corde courte jusqu’à une croupe, sous le sommet. De là, nous nous élançons dans la belle pente qui nous amène jusqu’au-dessus du lac d’Arnon. Un petit repeautage nous ramène au col du Voré d’où nous nous laissons glisser jusqu’au bistrot pour le bilan de la journée, accompagné de la bière réconfortante.
Une journée toujours très instructive qui met en perspective la somme infinie des connaissances à maîtriser pour évoluer avec un groupe, dans un terrain enneigé et prendre les bonnes décisions. Un grand merci à Christian Wittwer pour le partage et les conseils et à tous les chefs de courses présents.
Francine
Ve 19 jan. 2024
La Chaux de Tompey et plus si affinité
Chaux de Tompey qui devient Isenau
Rando du 19 janvier 2024 " Chaux de Tompey " ….. " Col du Pillon "
Depuis que je suis installée à Aigle, j'ai une magnifique vue sur la Chaux de Tompey, depuis la fenêtre, au travail. Mais je n'ai jamais osé m'y aventurer seule, en hiver.
En voyant cette course inscrite au programme CAS, je me réjouissais vraiment.
Cependant, la météo pluvieuse de ces 2 derniers jours, en a décidé autrement.
Ce vendredi matin, c'est au col du Pillon que nous chaussons les ski, après une pause au tee-room des Diablerets.
Il neige encore un peu lorsque nous démarrons sur la route qui mène au Lac Retaud.
Assez vite, la météo s'améliore et c'est sous un soleil radieux que nous progressons en direction d'Iseneau, avec 30cm de neige fraîche, parmi les sapins tous blancs, c'est féerique !
Nos deux cheffes de course, Anne-Béatrice et Christel, nous mènent avec prudence en évitant les pentes plus soutenues car le risque avalancheux est fort.
Nous ferons demi-tour au pied de la Floriette pour 2 très belles descentes dans une poudreuse légère et sans traces.
Merci à nos 2 cheffes de courses et à l'équipe du jour, pour l'ambiance amicale.
Christine
Ma 16 jan. 2024
Cours "avalanches" - théorie en soirée
3 heures ! Ben, oui, c’est que la matière est importante et il faut l’aborder de manière structurée. Une formation complète, de spécialiste, demanderait plusieurs semaines et il resterait encore à accumuler les expériences.
Donc, pour que nos membres soient des secouristes efficaces en cas de besoin, la théorie sur les avalanches permet de préparer la formation pratique qui doit nécessairement suivre ce qui aura été vu sur les bancs d’école.
Merci à Louis pour nous dispenser son enseignement d’expert.
Me 10 jan. 2024
La Chaux (2261 m)
L’aventure commence dans le froid mais dans la bonne humeur au col du Pillon, pour les 13 participants. Nous chaussons les skis directement sur le parking et après un double contrôle des DVA par notre chef de course, Christian, nous débutons la montée pour notre premier objectif ; La Chaux, 2261m.
Après une centaine de mètres d’élévation, nous passons de l’ombre au soleil, le scintillement de la neige fraîchement tombée sur les sapins est féerique. Nous arrivons au col de Voré, frontière entre le canton de Vaud et de Berne, puis continuons l’ascension direction le col des Andérets. Un hélicoptère de l’armée nous survole à plusieurs reprises à basse altitude, nous nous demandons si leur mission est de surveiller tous mouvements suspects entre la suisse allemande et romande. La neige sèche et légère rend les traces plus instables et les conversions plus difficiles pour les moins expérimentés. Arrivé au col des Andérets nous prenons une pause tout en débattant de l'art de la conversion ; quelle est la meilleure technique pour ramener le deuxième ski sans qu’il finisse en sous-marin sous la neige ?
Durant la montée jusqu’au col d’Isenau, un lièvre fuit notre compagnie ventre à terre puis deux chamois observent notre progression en broutant tranquillement sur la Floriette. La déclivité se fait plus forte lorsque nous entamons la dernière montée jusqu’à la Chaux. Arrivé au sommet nous piqueniquons tout en admirant la vue sur les alpes bernoises et le massif des Diablerets.
La descente sur la face nord-est commence par le passage de la fameuse corniche typique de la Chaux que Christian nous a préparé « aux petits oignons ». S'ensuit un beau champ de poudreuse légèrement croûté par endroits. C’est l’occasion, pour ceux qui y ont participé, d’appliquer les conseils reçut durant le cours technique de ski.
Alors que le temps se couvre, nous remettons les peaux et remontons aux col d’Isenau d’où nous prenons la direction de notre deuxième objectif ; la Palette (2171m). Alain prend le relais et guide le groupe jusqu’au sommet. La descente sur le Chalet Vieux est magnifique avec une neige parfaite. La poudreuse nous donne des ailes, et parfois nous les reprends causant un beau gadin sans gravité mais spectaculaire. La dernière descente depuis le col de Voré est un peu plus technique car passablement tracée. Nous arrivons au col du Pillon en milieu d’après-midi heureux (et aussi un peu fatigué) de nos 11.4km et 1025m de dénivellations parcourus.
Merci à Christian et à tous les participants pour cette belle sortie !
Ma 26 sept. 2023
Horlini par les alpages d'Albinen
"Qu'il fait bon marcher dans la paix des bois..." c'est par cette jolie phrase que Francoise nous conviait à sa randonnée.
Merci à Laurence et Véronique de nous avoir guidés, au pied levé, dans cette belle région.
Nous laissons les voitures dans un virage de la route d'alpage au-dessus de Guttet Feschel (Albinen) et débutons joyeusement la randonnée sur un sentier à travers les mélèzes.
Nous traversons le charmant mayen de Oberu puis quelques centaines de mètres plus loin nous quittons le chemin pour monter "droit en haut" afin de rejoindre une sente balisée par des cairns qui nous mènera au sommet du jour : Horlini (2458 m).
Mais avant l'assaut final, nous faisons une pause boisson; face à nous : le panorama grandiose du Valais avec ses incontournables : Bishorn, Weisshorn, Cervin, Grands Combins et tous les autres...
Du sommet, la vue à 360° est tout aussi belle avec les couleurs automnales qui s'installent.
Un peu plus bas, le Wysse See nous accueille pour la pause pique-nique.
Dans la descente, le hameau de Galm nous charme avec son adorable chapelle et ses petits chalets joliment entretenus.
Nous profitons de la terrasse ensoleillée du gîte Teugmatte pour une pause désaltérante.
La descente via Oberu se poursuit tranquillement jusqu'à nos véhicules.
Merci à Christine B., François, Sylvia, Nicole, Liliane, Christine C., Rita et Alain pour leur sympathique compagnie.
Rédactrice du jour : Laeticia
Di 24 sept. 2023
Traversée du Mont-Gardy
Mes compagnons sont meilleurs pour causer que pour écrire ! Mais ils ont eu tellement de plaisir que leurs sourires valent bien un effort littéraire du chef de course. Une fois.
Il a fait un temps splendide, tout à fait propre à faire de cette course, idéale pour l’automne, un moment magnifique. Une marche d’approche que chacun connait bien, mais un départ d’escalade à trouver, plutôt encombré d’herbes folles (et un peu sèches). Après 3 mètres c’est déjà ludique ; une escalade plaisir avec des lunules prêtes à sangler pour poser une protection. Quelques courts passages un peu plus délicats, une dalle notamment, sont collectionnés. Presque partout on peut passer un peu plus à gauche ou un peu plus bas. Bref on joue avec les lapiaz avant de finir à la marche et de remonter les gazons jusqu’à la salle à manger. Comprendre une crête engazonnée dominant le lac Léman et fournissant la vue du Mont-Blanc à la Dent-Blanche ; on y pique-niqua à l’aise, éblouis.
Le dessert fut servi sous la forme de la grimpe au Mont-Gardy, plus exposée, mais très appréciée. Une descente de l’autre côté avec des mains courantes improvisées et 2 rappels nous remettent les pieds dans les pentes herbeuses. La bière à Tanay et la descente finale nous amènent en plaine vers 19h00. Une bonne journée dans tous les sens du terme.
Encore un merci à Mireille Vuadens dont le descriptif dans le site du CAS donne envie d’y aller voir.
Christian... pour Bertrand, Christel, Stéphanie, Nicki et Chantale
Sa 9 sept. 2023
Clocher des Planereuses, spigolo ovest
Clocher des Planereuses, spigolo ovest
La météo annoncée pour ce weekend d’escalade organisé par Francine, Alexandre et Elliot est au beau fixe. Il fait 29 degrés en plaine ! Nous sommes une chouette équipe de huit au total, avec une parité homme/femme, ce qui est rarement le cas. Nous profitons de la matinée du samedi pour une grimpette de moulinettes à la falaise du Vrieux. La chaleur se fait bien ressentir !
Après un pique-nique à l’ombre, nous attaquons la montée de 1400 m de dénivelé, sous le cagnard. Les quelques myrtilles que nous pouvons picorer nous donnent de l’énergie pour poursuivre nos efforts. A noter qu’il y a un passage-clé technique qui est sécurisé par des chaînes et des échelles. Il y a également une traversée aménagée de l’éboulement du Petit Clocher des Planereuses, survenu au printemps dernier.
Lorsque nous atteignons la Cabane de Saleinaz qui est perchée à 2691 m, nous pouvons contempler un panorama à couper le souffle. L’autre récompense est de pouvoir se rafraichir les petons dans une fontaine d’eau glacée !
L’accueil des membres bénévoles de la section neuchâteloise du CAS est très chaleureux. Mention d’originalité au dessert : un parfait glacé à l’absinthe. Le traditionnel « Jeu des vaches » nous distrait avant d’aller nous reposer dans un dortoir sous-occupé. Nous avons droit à une grasse matinée (jusqu’à passé 7h), un luxe en cabane !
Pour débuter cette course, nous empruntons le chemin d’accès pour le Grand Clocher des Planereuses pour 20-25 minutes. Au pied de la voie qui est à l’ombre, la fraîcheur est au rendez-vous ! Au programme : La longue voie « Spigolo ovest », avec un début de la voie « Grasse matinée » pour certains.
Mis à part une cordée féminine partie avant nous, nous sommes les seuls à nous aventurer dans cette superbe voie ouverte par Raoul Crettenand. Répartis en quatre binômes de cordée, nous évoluons en réversible, en chaussons ou en grosses, selon les personnes. L’itinéraire est varié et composé d’une dizaine de longueurs, avec une vue imprenable sur l’Aiguille d’Argentière, le Chardonnet et les Aiguilles dorées. Il y a des traversées et un rappel. Le crux de la voie est en 5c, après la 7e longueur. Nous nous faisons plaisir avec un beau rocher de granit, bien équipé. Il est toutefois important de tester les prises, car elles peuvent nous rester dans les mains ! A un moment donné, nous sommes interpellés par des bruits non identifiés, nous apercevons ensuite des lagopèdes en vol !
La première partie de la descente est une désescalade balisée et facile qu’on fait en corde courte. Arrivés au col, on se désencorde et on commence la descente. Il s’agit d’abord de s’aventurer dans une sorte de couloir d’éboulis, style « sables mouvants », avec de la caillasse qui déguille sous nos pieds ! Nous regagnons ensuite le chemin pour une longue descente. Ce magnifique weekend s’achève par une boisson fraîche sur une agréable terrasse. Un grand merci aux chefs de course pour l’organisation et à toute l’équipe pour la très chouette ambiance !
Nicoline
Sa 9 sept. 2023
La Gummfluh
Nous étions six participant-es au départ de l’Etivaz pour cette sortie qui s’annonçait sous les meilleurs auspices avec une météo idéale. Partis aux aurores nous parvenons au sommet de la Gummfluh 4h30 plus tard avec une vue époustouflante sur tous les sommets environnants et l’accueil d’une « bête à plumes » tournoyant dans le ciel. La descente se fera presque sans encombre, hormis un doigt déboîté et ré-emboîté, et nous voilà au bistrot pour un dernier moment convivial.
Nouvelle venue au club, j’ai été ravie de faire la connaissance de Nicole, Christine, Véronique et Frank.
Un tout grand MERCI à notre chef de course et secouriste, Eric, qui a permis à chacun-e d’entre nous d’avoir du plaisir tout au long de cette sortie.
Pascale
Me 23 août 2023
Trübelstock
Le Trubelstock
Connaissez-vous le Half Dome du Valais ? C’est le Trubelstock que l’on aperçoit au dessus de Montana, lorsque l’on passe le coude du Rhône.
La randonnée commence de manière tranquille et pittoresque le long du charmant bisse de Tsittoret jusqu'à sa prise d'eau dans la Tièche, en passant par quelques spectaculaires cascades.
La montée, dans les alpages jusqu’au Col de la Roue, n’est pas sans effort sous ce soleil de canicule.
Quelle merveille de découvrir les très minérales Outannes. Difficile de quitter des yeux ce spectacles haut en couleurs. Voilà déjà un bon dénivelé de fait.
La montée du Col au sommet se fait de rocs en rocs dans un premier temps, puis par une belle sente en zigzag jusqu’au sommet de presque 3000 m.
La vue est à couper le souffle: le Bietschorn, le Monte Leone, le Dôme des Mischabels, le majestueux Weisshorn et son Bisshorn, la Dent Blanche, le Grand Combin, le Mont Blanc, « nos » Dents du Midi, le Glaciers des Diablerets, le Wildhorn, le Wildstrubel,…
La tête nous en tourne…. Difficile à la joyeuse équipe de 14 randonneuses et randonneurs de savoir de quel côté se tourner pour pique-niquer.
Après avoir laissé un petit mot dans le livre du sommet, on entreprend la descente par le même chemin.
Au bord de la Tièche toutes les chaussures sont restées sur le rivage pour un bon bain de pieds, et de genoux !!!
Les Monaco au cassis et au citron étaient également les bienvenus au Relais de Colombire.
Merci aux organisatrices du jour Véronique et Laurence, ainsi qu’à Françoise de l’efficace trio des randos des mar-credis, et à toute l’équipe pour cette magnifique journée.
Christine Cheseaux